RDC – Rwanda : deuxième jour d’affrontements à la frontière

Des affrontements à l’arme lourde ont repris jeudi matin, pour la deuxième journée consécutive, entre soldats congolais et rwandais à la frontière entre les deux pays.

Un soldat congolais près de Goma, le 4 septembre 2013. © AFP

Un soldat congolais près de Goma, le 4 septembre 2013. © AFP

Publié le 12 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 10h35

Les combats entre militaires congolais et rwandais ont repris jeudi 12 juin tôt dans la matinée. Selon un habitant et un responsable administratif de la zone de Kanyesheza, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Goma, la capitale de la province congolaise du Nord-Kivu (est), "les échanges aux armes lourdes ont repris vers 08H00 (06H00 GMT)". "Il y a des détonations d’armes lourdes, de (mitrailleuses), de roquettes", a précisé un autre habitant sous le couvert de l’anonymat, peu après le déclenchement des combats.

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Cette zone frontalière a connu un brusque embrasement mercredi, pour la première fois depuis plusieurs mois. "Les Rwandais viennent d’attaquer nos positions. Je suis en train d’organiser les troupes, il n’y a pas de problème", a indiqué un officier supérieur congolais présent sur les lieux. Un habitant de Kanyaruchinya, localité située entre Goma et Kanyesheza, a indiqué avoir vu passer trois chars congolais et des auto-mitrailleuses se dirigeant vers la zone des combats.

La région de Kanyesheza a connu un brusque embrasement mercredi pour la première fois depuis plusieurs mois, provoquant la mort d’un soldat congolais, puis des affrontements entre les deux armées, d’abord à l’arme automatique, à l’aube, puis, dans l’après-midi, à l’arme lourde.

Le Rwanda est resté muet pendant sur ces incidents pendant la plus grande partie de la journée, tandis que le gouvernement congolais et plusieurs sources locales l’accusaient d’avoir déclenché à deux reprises les hostilités. Dans la soirée, Kigali a toutefois publié un communiqué accusant l’armée congolaise d’avoir franchi la frontière à deux reprises en ouvrant le feu.

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(Avec AFP)

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