Libye : après l’assassinat de son délégué à Syrte, le CICR gèle ses activités
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a décidé jeudi de geler temporairement ses opérations en Libye, après l’assassinat, la veille, de son délégué à Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi.
![Une équipe du CICR dans les faubourgs de Tripoli. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/05/005062014174946000000libye.jpg)
Une équipe du CICR dans les faubourgs de Tripoli. © AFP
Il ne s’agit pas d’un arrêt des activités du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Libye, mais d’un simple ralentissement momentané des opérations. Au lendemain de l’assassinat de son délégué dans la ville de Syrte, l’organisation humanitaire a annoncé, le 5 juin, avoir "gelé temporairement [son] action et les mouvements de [son] personnel pour évaluer la situation".
"Le CICR ne va pas quitter la Libye"
"Nous n’allons pas arrêter notre programme, car beaucoup de personnes en Libye bénéficient de notre aide humanitaire", a déclaré David-Pierre Marquet, porte-parole du CICR, assurant que "l’organisation humanitaire ne va pas quitter le pays".
Le CICR voudrait d’abord chercher à comprendre la raison de l’attentat qui a coûté la vie mercredi à un délégué de nationalité suisse, Michael Greub, âgé de 42 ans. "La région de Syrte est plutôt calme, ce n’est pas comme Benghazi, et on n’avait eu aucune indication qu’un tel incident pouvait s’y produire", a renchéri David-Pierre Marquet.
"Nous ne savons pas si le CICR a été visé en tant que tel, nous n’avions reçu aucune menace allant dans ce sens", a-t-il avancé. Présent de manière permanente dans le pays depuis 2011, le CICR dispose d’une équipe de 30 expatriés en Libye et 150 employés locaux.
(Avec AFP)
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