Mondial 2022 au Qatar : le président de l’UEFA, Michel Platini, contre-attaque

« Derrière, il y a quelqu’un, quelque chose, des gens qui organisent tout ça… Je le sens. » Visé par des attaques sur les circonstances de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de l’UEFA, Michel Platini, se défend jeudi dans une interview au quotidien sportif français « L’Équipe ».

Le président de l’UEFA Michel Platini à Nyon le 11 janvier 2011. © AFP

Le président de l’UEFA Michel Platini à Nyon le 11 janvier 2011. © AFP

Publié le 5 juin 2014 Lecture : 2 minutes.

Mis en cause par le Daily Telegraph dans le scandale de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le président de l’UEFA, Michel Platini, se défend jeudi 5 juin dans une interview au quotidien sportif français L’Équipe.

"Je suis transparent, j’ai dit pour qui j’avais voté (le Qatar) et je me retrouve suspecté d’être corrompu. Il ne faut pas déconner", affirme le Français. Selon Michel Platini, "derrière, il y a quelqu’un, quelque chose, des gens qui organisent tout ça… Je le sens".

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"Je pense qu’il y a beaucoup d’intérêts en jeu, pour ceux qui sont à la Fifa, pour ceux qui ont envie d’y aller et pour ceux qui espèrent un jour y être", poursuit-il.

>> Lire aussi : Le président de l’UEFA, Michel Platini, impliqué lui aussi ?

La Fédération internationale de football (Fifa) tient son congrès les 10 et 11 juin à Sao Paulo, à un an de l’élection de son président en juin 2015. Joseph Blatter, 78 ans, président en exercice, ne cache plus son souhait de se déclarer candidat à sa succession.

Michel Platini, 58 ans, réaffirme dans L’Équipe qu’il attendra le mois d’août avant de dévoiler ses intentions.

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Revenant sur le Mondial 2022 prévue au Qatar, le président de l’UEFA justifie son vote au nom d’une "nouvelle approche" : "Le Golfe est un bel endroit pour faire la Coupe du monde et cela favorisait le développement du football".

"Personne ne m’a dit pour qui je devais voter. Jamais le Qatar ne m’a demandé de voter pour lui. Ni (Nicolas) Sarkozy ni personne". Michel Platini reconnaît toutefois que lorsque il a été "invité à un déjeuner en tête-à-tête avec le président de la République" française Nicolas Sarkozy et qu’il s’est "retrouvé avec des Qatariens, (il a) bien senti qu’il y avait un message subliminal".

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"J’ai juste rencontré mon président parce que j’ignorais que les Qatariens seraient présents", insiste l’ancienne star du football français.

Michel Platini précise enfin que "si des affaires de corruption sont prouvées, il faudra un nouveau vote et des sanctions". La Fifa doit boucler d’ici le 9 juin son enquête sur l’attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.

>> Pour aller plus loin : Qui sont les principaux dirigeants du foot africain accusés de corruption ?

(Avec AFP)

 

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