Exclusif : le fonds souverain de la Norvège se tourne vers Casablanca
Le fonds souverain norvégien, le plus grand du monde avec un total d’actif de 878 milliards de dollars, vient de placer le Maroc sur ses radars.
![Ole Christian Bech-Moen est le directeur des investissements de Norges Bank Investment Management, l’établissement gestionnaire du fonds souverain norvégien. © Norges Bank](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/10/Norvege-Ole-Christian-Bech-Moen-cNorges-Bank-JA2809p070.jpg)
Ole Christian Bech-Moen est le directeur des investissements de Norges Bank Investment Management, l’établissement gestionnaire du fonds souverain norvégien. © Norges Bank
Le Government Pension Fund Global (GPFG), fonds souverain norvégien, vient de placer le Maroc sur ses radars. L’été dernier, ses équipes, menées par Ole Christian Bech-Moen, directeur des investissements à la Norges Bank Investment Management (établissement gestionnaire du fonds), ont tenu plusieurs réunions avec des gestionnaires d’actifs marocains, dont BMCE Capital Gestion et Wafa Gestion (filiale d’Attijariwafa Bank), pour dénicher des opportunités de placements sur la place casablancaise.
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Des réunions ont également été tenues avec Hassan Boulaknadal, directeur général du Conseil déontologique des valeurs mobilières, autorité du marché financier marocain.
Véhicules d’investissements
Gérant les excédents de change provenant de l’exportation de pétrole, le GPFG est considéré comme le plus grand fonds souverain du monde, avec un total d’actif de 878 milliards de dollars (environ 700 milliards d’euros).
Au Maroc, il ne compte toutefois pas agir directement sur le marché, préférant passer par des véhicules d’investissement ayant déjà pignon sur rue.
« Ils veulent entrer dans des fonds actions déjà existants. Mais comme le Maroc n’a pas la capacité d’absorber toute leur demande, il a été décidé lors de ces rencontres de créer des fonds dédiés, qui vont investir en actions cotées et non cotées », confie une source proche du dossier.
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