Afrique centrale : divorce en vue entre la BDEAC et La Financière

La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) a retiré son visa à l’emprunt obligataire de 35 milliards de F CFA de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) – une première dans la région.

La levée de fonds, prévue du 16 juin au 15 juillet, n’a jamais eu lieu. © AFP

La levée de fonds, prévue du 16 juin au 15 juillet, n’a jamais eu lieu. © AFP

Publié le 7 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le camouflet a du mal à passer à Brazzaville. La décision de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) de retirer son visa à l’emprunt obligataire de 35 milliards de F CFA (53 millions d’euros) de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) – une première dans la région – hérisse Michaël Adandé.

Incompétence

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L’opération, qui devait se dérouler du 16 juin au 15 juillet, n’a jamais eu lieu. À la présidence de la BDEAC, on pointe l’incompétence de l’arrangeur, La Financière, et on envisage une résiliation de contrat.

Innocent Dimi, le patron de cet intermédiaire boursier basé au Congo-Brazzaville, reconnaît avoir manqué de solliciter une prorogation de la période de souscription auprès du régulateur. Il met l’échec de l’opération sur le compte d’une « tension de trésorerie en zone Cemac [Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale] ».

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