Tunisie : pourquoi le commandant en chef de la Garde nationale a été limogé
Mounir Ksiksi, commandant en chef de la Garde nationale, a été limogé après l’attaque lancée contre le domicile du ministre de l’Intérieur, le 27 mai à Kasserine. Explications.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, à Tunis le 4 février. © AFP
Publié le 6 juin 2014 Lecture : 1 minute.
L’intervention tardive de la Garde nationale après l’attaque lancée contre le domicile du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, le 27 mai à Kasserine, ne serait pas l’unique raison du limogeage de Mounir Ksiksi, son commandant en chef. Sur la base de témoignages recueillis sur place, les services de renseignements ont acquis la conviction que les jihadistes retranchés sur le mont Chaambi étaient en contact régulier avec les habitants de la localité voisine d’Ouled Massoud. Et que des jeunes de la région enrôlés par la katiba Okba Ibn Nafaa, section tunisienne Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), rendaient visite tous les samedis à leur famille sans être inquiétés. Selon Sofiène Sliti, porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, ce groupe serait l’instigateur de l’attaque de Kasserine.
