Mali : l’armée se rassure comme elle peut
Lors de la débâcle de Kidal et de la perte temporaire de plusieurs villes du Nord, le 21 mai, cinq soldats ont franchi le pont de Warabia, à Gao, qui relie le nord au sud du pays, contre dix en 2012.
![Soldats maliens en patrouille entre Gao et Kidal en juillet 2013. © Kenzo Tribouillard/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/06/006062014181754000000027052014132529000000patsoldarfamok.jpg)
Soldats maliens en patrouille entre Gao et Kidal en juillet 2013. © Kenzo Tribouillard/AFP
Après la débâcle de Kidal et la perte temporaire de plusieurs villes du Nord, le 21 mai, les motifs de satisfaction sont rares pour l’armée malienne. Mais l’état-major en a tout de même trouvé un : alors qu’en 2012, devant l’avancée des forces du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), des dizaines de soldats avaient, dans leur fuite, franchi le pont de Warabia, à Gao, qui relie le nord au sud du pays, ils n’ont été cette année que cinq à le faire. Les intéressés seront traduits devant un tribunal militaire.
>> Lire aussi : Massacre à Kidal, IBK "ne comprend pas" comment le Mali peut négocier avec le MNLA
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