Le nouveau gouvernement palestinien a prêté serment

Le nouveau gouvernement d’union nationale palestinien a prêté serment lundi devant le président Mahmoud Abbas.

Le nouveau gouvernement palestinien le 2 juin. © AFP

Le nouveau gouvernement palestinien le 2 juin. © AFP

Publié le 2 juin 2014 Lecture : 2 minutes.

"Aujourd’hui, avec la formation d’un gouvernement d’union nationale, nous annonçons la fin de la division palestinienne qui a fait beaucoup de tort à notre cause nationale", a déclaré lundi 2 juin le président Mahmoud Abbas à la Mouqataa, le siège de la présidence palestinienne à Ramallah (Cisjordanie).

Ce cabinet de "consensus", soutenu par le Hamas et dirigé par le Premier ministre sortant Rami Hamdallah, est constitué de personnalités indépendantes et de technocrates. Composé de 17 ministres, dont 5 de Gaza, c’est un exécutif de transition qui a pour mission prioritaire de préparer des élections présidentielle et législatives d’ici la fin de l’année.

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À Gaza, le Hamas a salué un gouvernement d’union de "tous les Palestiniens".

>> Lire aussi : Le Hamas et l’OLP scellent leur réconciliation

Juste avant la prestation de serment, le Hamas et le Fatah nationaliste du président Abbas sont parvenus à aplanir les dernières divergences qui persistaient sur la composition du gouvernement. La Hamas exigeait le maintien du ministère des Prisonniers et les deux parties sont convenues d’en attribuer le portefeuille au Premier ministre Rami Hamdallah, un universitaire respecté mais relativement peu connu à l’étranger.

Le président Abbas a d’ores et déjà promis que le nouveau gouvernement rejetterait la violence, reconnaîtrait Israël et respecterait les engagements internationaux, afin de rassurer la communauté internationale sur sa volonté de paix avec Israël. Il a reçu dimanche un appel téléphonique du secrétaire d’État américain John Kerry et l’a informé des derniers développements, selon une source palestinienne informée.

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De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exhorté la communauté internationale à ne pas "se précipiter" pour reconnaître un gouvernement palestinien soutenu par le Hamas.

"Terrorrisme islamiste"

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"Le terrorisme islamiste redresse la tête en Europe, nous en avons vu l’illustration avec l’horrible crime commis au musée Juif de Bruxelles", a-t-il affirmé lundi, dans une déclaration retransmise par la radio militaire.

"Il est étrange pour moi que les pays européens condamnent fermement ce crime tout en parlant avec ambiguïté, voire de façon amicale, d’un gouvernement avec le Hamas, une organisation terroriste qui se livre à ce genre de crime et qui en fait l’apologie", a souligné le Premier ministre.

Le cabinet de sécurité israélien, chargé des décisions stratégiques, s’est réuni durant la nuit de dimanche à lundi, selon le Jerusalem Post, et a confirmé la décision de geler toutes les négociations avec l’Autorité palestinienne aussi longtemps qu’elle maintiendrait son accord avec le Hamas.

(Avec AFP)
 

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