Cameroun : l’armée est toujours à la recherche du sous-préfet enlevé dans le Nord-Ouest

L’armée camerounaise poursuit ce mardi son enquête dans la zone de Batibo, dans la région anglophone du Nord-Ouest, épicentre du mouvement séparatiste anglophone, où le sous-préfet local a été enlevé dimanche.

Des militaires camerounais (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell BLACKWELL/AP/SIPA

Des militaires camerounais (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell BLACKWELL/AP/SIPA

Publié le 13 février 2018 Lecture : 2 minutes.

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Les séparatistes, que Yaoundé qualifie de « terroristes », menaçaient depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux de troubler les célébrations du 11 février, date du référendum qui a réuni francophones et anglophones camerounais en 1961 et que Yaoundé a transformé en 1966 en « Fête de la jeunesse ».

Dans une vidéo publiée vendredi sur les réseaux, Sako Ikome Samuel, leader sécessionniste qui se présente comme « président par intérim » de l’Ambazonie – nom que les séparatistes entendent donner à leur État indépendant fictif – avait appelé à l’« auto-défense » contre l’armée camerounaise.

15 interpellations lundi

Depuis le transfert vers Yaoundé, fin janvier, des leaders séparatistes arrêtés au Nigeria, la tension ne cesse de monter dans la région anglophone camerounaise.

Le porte-parole de l’armée camerounaise a fait état d’un bilan de 23 assaillants tués par les forces de sécurité dimanche à Kembong (Sud-Ouest), dans l’attaque qui a coûté la vie à trois gendarmes camerounais. « Une quinzaine de terroristes » ont été interpellés lundi matin lors d’une « opération de ratissage » à Ekok, a-t-il ajouté.

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La région du Nord-Ouest est sous couvre-feu de 20 h à 06 h depuis vendredi 9 février. Une mesure annoncée par les autorités pour « contrecarrer des menaces d’attaques dans les localités du Nord-Ouest ».

Depuis le début de la crise anglophone en octobre 2016, 26 membres des forces de sécurité ont été tués par des séparatistes présumés en régions anglophones.

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