Cameroun : attaque de Boko Haram dans le Nord, trois militaires blessés

Nouvelle attaque de Boko Haram dans le nord du Cameroun. Mercredi, trois militaires ont été blessés après une offensive attribuée au groupe islamiste nigérian. L’armée camerounaise poursuit le déploiement d’importants renforts dans la région de l’Extrême-Nord, frontalière du Nigeria.

Des membres du groupe islamiste Boko Haram. © AFP

Des membres du groupe islamiste Boko Haram. © AFP

Publié le 29 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Trois militaires camerounais ont été blessés, mercredi 28 mai, dans une attaque attribuée à Boko Haram, dans l’extrême-nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria, a-t-on appris de source policière. L’attaque s’est produite côté camerounais, dans le village Sandawadjiri, situé à quelques kilomètres de la frontière.

"Les militaires camerounais avaient interpellé deux personnes suspectées d’être des Boko Haram. Pendant qu’ils les conduisaient à pied dans leur base (de Sandawadjiri), d’autres Boko Haram sont venus, également à pied, pour délivrer leurs camarades", a expliqué un commissaire de police en poste dans la région de l’extrême-nord.

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>> Lire aussi : "Boko Haram, le Nigeria face à ses démons"

Cette nouvelle attaque intervient alors que l’armée camerounaise poursuit le déploiement d’importants renforts dans la région. Celui-ci est mal perçu par Boko Haram, qui menace "d’enterrer des mines pour faire sauter les convois de nos forces de sécurité et de défense", a confié une source sécuritaire de la région.

Plan de guerre contre Boko Haram

Près de 1 000 soldats vont être déployés en renfort dans la zone de Waza (800 km au nord de Yaoundé), où dix Chinois ont été enlevés récemment, tandis que plus de 1 000 autres sont en cours de déploiement dans la zone de Kousseri (900 km au nord de Yaoundé), selon des sources concordantes.

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>> Voir aussi la carte interactive des attaques de Boko Haram

Le déploiement de l’armée camerounaise intervient moins de deux semaines après le sommet de Paris du 17 mai consacré à la lutte contre Boko Haram, qui a réuni notamment les présidents des pays de la région, dont le Cameroun. La rencontre avait débouché sur l’adoption d’un plan de guerre contre le groupe islamiste, qualifié de menace majeure pour la région.
 

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