Nigeria : au moins 33 soldats et policiers tués au cours d’une attaque terroriste dans le Nord-Est

Selon des sources sécuritaires locales, un groupe armé a fait au moins 33 morts, lundi, parmi les forces de l’ordre dans le nord-est du Nigeria. Le groupe islamiste Boko Haram est le principal suspect.

Une patrouille de la police nigériane. © AFP

Une patrouille de la police nigériane. © AFP

Publié le 28 mai 2014 Lecture : 0 minute.

Alors que l’armée nigériane affirmait avoir localisé les lycéennes enlevées en avril par Boko Haram, le groupe islamique a mené, le 26 mai, une attaque dans la localité de Buni Yadi, dans l’État de Yobe. Selon des sources sécuritaires sur place, au moins 18 soldats et 15 policiers ont été tués.

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Pour l’heure, Boko Haram n’a pas revendiqué l’attaque de lundi, mais le mode opératoire est identique à ceux de dizaines d’autres opérations menées par les islamistes. "Les assaillants portaient des uniformes militaires, ils sont arrivés dans des camionnette et se sont dirigés vers la caserne de l’armée, qui surplombe le poste de police. Ils ont été pris pour des soldats, si bien que les soldats ont ouvert les portes (de la base). Là, l’attaque a commencé", a rapporté un témoin qui a requis l’anonymat.

Une école primaire attaquée

"Les hommes armés ont détruit le bureau de la police locale et incendié la maison d’un responsable du gouvernorat de l’État, ainsi que plusieurs bâtiments administratifs", selon d’autres témoins sur place. "Les assaillants ont également tiré sur une école primaire où ne se trouvaient aucun écolier à ce moment-là", a déclaré Kura Babagana, habitant de Buni Yadi. Et d’ajouter : "Quand ils ont commencé leur attaque, les gens ont fui (…). Il y a eu des victimes parmi le personnel chargé de la sécurité, mais je ne sais pas combien."

Selon une source militaire, les autorités avaient reçu des informations sur l’imminence d’une attaque contre Damaturu, la capitale de l’État de Yobe, et avaient renforcé les mesures de sécurité, sans que l’on sache si Buni Yadi était la cible initiale des assaillants.

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(Avec AFP)

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