Égypte : le scrutin présidentiel prolongé d’un jour
En raison d’un taux de participation assez faible, 37% selon des estimations non officielles, le scrutin présidentiel en cours en Égypte depuis lundi, et qui devait se terminer mardi, a été prolongé de 24 heures, a annoncé la télévision officielle.
![Une Égyptienne vote le 27 mai 2014 au Caire. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/27/027052014180648000000qqedze.jpg)
Une Égyptienne vote le 27 mai 2014 au Caire. © AFP
Mis à jour le 28/05 à 8 heures 25
Selon plusieurs médias d’État dont la télévision officielle citant la commission électorale, le scrutin présidentiel débuté lundi 26 mai a été prolongé de 24 heures : il se terminera ce mercredi. Raison invoquée : la faible participation, 37% selon des estimations non-officielles. À titre de comparaison, au deuxième tour de la présidentielle de juin 2012, M. Morsi avait recueilli 51,73% des suffrages avec une participation de 51,85%, considérée à l’époque par les experts comme un taux relativement élevé pour le pays.
Nul doute que l’actuel homme fort de l’Égypte, ex-chef de l’armée et grand favori de la présidentielle, Abdel Fattah al-Sissi, souhaite être élu avec un score et un taux de participation plus élevés que l’ex-président islamiste Mohamed Morsi qu’il a lui-même destitué en juillet 2013.
À la recherche de l’adoubement populaire
M. Sissi, maréchal à la retraite, dirige de facto le gouvernement intérimaire qu’il avait installé après son coup de force contre M. Morsi, et jouit d’un véritable culte de la personnalité depuis qu’il a engagé soldats et policiers dans une répression sanglante contre les islamistes.
Mais, ce n’est qu’après un référendum constitutionnel largement conçu comme un plébiscite qu’il avait décidé de se présenter à la présidentielle et, depuis qu’il est candidat, il n’a de cesse de se soucier ouvertement, à longueur d’interviews télévisées fleuves, d’un véritable adoubement populaire.
(Avec AFP)
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