De fausses couvertures de Jeune Afrique circulent au Gabon

Depuis plusieurs jours, de fausses couvertures de Jeune Afrique circulent sur les réseaux sociaux. La majeure partie de nos lecteurs auront compris qu’il s’agit là d’un détournement, mais une mise au point était nécessaire.

Fausses Une de Jeune Afrique. © DR / JA

Fausses Une de Jeune Afrique. © DR / JA

Publié le 21 février 2018 Lecture : 1 minute.

Elles sont, au choix, irrévérencieuses ou flatteuses à l’égard des deux principaux acteurs de la politique gabonaise. On veut croire qu’ils sont rares, toutefois quelques lecteurs réguliers ou occasionnels de Jeune Afrique s’y sont laissé prendre. Sur les réseaux sociaux ou sur WhatsApp, certains d’entre eux s’interrogent et, parfois, nous interrogent : « Est-ce vraiment votre couverture, ou est-ce un fake ? »

Il est vrai que le logo de JA, récemment redessiné à la faveur de notre nouvelle formule, y semble  plus vrai que nature. Et que les « covers » représentant Ali Bongo Ondimba ou son (ex-beau-)frère ennemi, Jean Ping, semblent tout droit sorties des Mac de nos maquettistes. Du moins au premier regard, car un œil avisé ne saurait s’y laisser prendre – et encore moins un esprit exercé.

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Mise au point nécessaire

Rançon du succès ? Pour un journal bientôt sexagénaire, le jeu potache des couvertures détournées est un running-gag classique, dont on doit bien s’accommoder. Mais à l’heure où le téléphone arabe va de retweets en partages sur Facebook, et où des aspirateurs à rumeurs, adeptes du copier-coller, prennent des vessies parodiques pour des lanternes journalistiques, il nous a semblé opportun, à toutes fins utiles, de faire cette mise au point : non, les couvertures qui circulent actuellement et représentent Ali Bongo Ondimba ou Jean Ping ne sont pas de vraies couvertures de JA !

Nul doute qu’à part quelques observateurs égarés, nos lecteurs gabonais ne s’y seront pas trompés. Eux qui sont les premiers à avoir fait buzzer ces deux « fake covers » sont aussi les mieux placés pour identifier la sensibilité de leurs auteurs anonymes. Avant eux, en 2015, une couverture détournée avait déjà parodié JA, faisant dire au Congolais Denis Sassou Nguesso, à un an de la présidentielle, qu’il comptait se retirer de la vie politique. Ainsi va le monde du fake.

Reste à savoir qui sera le prochain chef d’État ou opposant à s’inviter sur notre Une sans y avoir été invité.

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