Maroc : qui sont les grévistes de la faim français
Le palais royal a annoncé la création d’une commission spécialement chargée d’examiner les cas des détenus français grévistes de la faim au Maroc. Mais les tensions diplomatiques entre Paris et Rabat demeurent.
![Un gardien de la prison de Tanger, en février 2008. © Abdelhak Senna/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/27/027052014200530000000prisotangeroki.jpg)
Un gardien de la prison de Tanger, en février 2008. © Abdelhak Senna/AFP
Vingt-deux prisonniers français au Maroc ont entamé le 19 mai une grève de la faim illimitée pour demander leur transfèrement en France. Celui-ci est bloqué depuis la suspension de la coopération judiciaire entre les deux pays, à la suite de la convocation adressée par une juge française au patron du Renseignement marocain, à Neuilly, le 20 février. Détenus dans cinq établissements pénitentiaires (Salé, Casablanca, Berrechid, Tanger et Souk Larbaa), ils purgent des peines de quatre à dix ans, essentiellement pour trafic de drogue. Selon nos informations, il y aurait parmi eux six Franco-Marocains.
L’appel des grévistes a été entendu puisque le palais royal a annoncé la création d’une commission spécialement chargée d’examiner leurs doléances. Mais cela n’augure en rien un assouplissement de la position marocaine, les Français n’ayant pas encore fourni la garantie qu’un incident comme celui de Neuilly ne puisse plus avoir lieu.
>> Lire aussi Maroc – France : la gifle de Neuilly, suite mais pas fin
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