Centrafrique : six travailleurs humanitaires tués dans le nord-ouest

Six travailleurs humanitaires, dont un de l’Unicef, ont été tués dimanche dans le nord-ouest de la Centrafrique, selon un communiqué publié mercredi par la Minusca. Les agresseurs n’ont pas encore été formellement identifiés.

Des Casques bleus marocains de la Minusca, à Bangassou, en Centrafrique. © Minusca / DR

Des Casques bleus marocains de la Minusca, à Bangassou, en Centrafrique. © Minusca / DR

Publié le 1 mars 2018 Lecture : 1 minute.

« La Minusca condamne le meurtre d’un personnel de l’Unicef et de cinq autres travailleurs humanitaires près de Markounda, nord-ouest de la RCA, et présente ses condoléances aux familles et collègues des victimes », indique la mission de l’ONU dans un communiqué sur Twitter concernant cette attaque survenue dimanche, selon l’Unicef.

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Il n’était pas possible mercredi soir d’indiquer de source indépendante l’identité des agresseurs.

Des combats entre groupes armés

L’attaque s’est produite près de Markounda, une localité située dans le nord-ouest de la RCA, en proie à des violences depuis la fin de l’année 2017. Plus largement, la région est le théâtre de combats entre deux groupes armés rivaux, le Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC, créé en octobre par le « général » autoproclamé Ahamat Bahar), et le groupe armé Révolution et justice (RJ, emmené par Armel Sayo).

Des violences qui ont conduit plus de 65 000 personnes à fuir la zone pour se réfugier à Paoua, l’un des chef-lieux de la préfecture de l’Ouham Pendé, selon l’ONU.

« Un acte insensé »

« Nous sommes profondément attristés et choqués par la mort de notre collègue, ainsi que cinq autres travailleurs de l’éducation qui ont été attaqués le 25 février », a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et du centre, dans un communiqué.

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« Nous condamnons fermement cet acte insensé contre des travailleurs humanitaires qui étaient là, pour améliorer la vie des populations vulnérables », précise le communiqué de l’Unicef.

Leur meurtre intervient après une année noire pour les travailleurs humanitaires en 2017, avec la mort d’au moins treize d’entre eux dans des attaques similaires attribuées aux groupes armés qui sévissent dans les provinces du pays.

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