Attaque à Ouagadougou : un bilan humain « lourd », mais encore incertain

La capitale burkinabè a été visée ce vendredi 2 mars au matin par deux attaques simultanées visant l’ambassade de France et l’état-major des armées. La situation est désormais « sous contrôle », mais l’identité des assaillants demeure inconnue, tout comme le bilan global. Retour sur cette journée, heure par heure.

Des soldats burkinabè à proximité de l’état-major, pendant l’attaque terroriste du 2 mars 2018 à Ouagadougou. © Hippolyte Sama pour JA

Des soldats burkinabè à proximité de l’état-major, pendant l’attaque terroriste du 2 mars 2018 à Ouagadougou. © Hippolyte Sama pour JA

Publié le 2 mars 2018 Lecture : 13 minutes.

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• L’attaque a démarré ce vendredi matin, aux alentours de 10 h. Une violente explosion a retenti, et des tirs ont été entendus dans le centre-ville.

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• Deux lieux ont été ciblés : l’ambassade de France, qui se trouve face à la primature, et l’état-major des armées.

• L’identité des assaillants n’est pas encore connue. Le ministre burkinabè de la Défense parle d’une « attaque terroriste ».

• La situation serait actuellement « sous contrôle ». Huit assaillants ont été abattus, quatre à l’ambassade de France, quatre à l’état-major. Par ailleurs, huit membres des Forces de défense et de sécurité ont été tués.

• Le bilan humain reste encore flou et évolutif. Il serait « très lourd » à l’état-major des armées. Une source sécuritaire française évoque « une trentaine de morts ». Un poste médical avancé a été mis en place au stade municipal de Ouagadougou.

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20 h 20 – Bilan provisoire : huit soldats tués, 80 personnes blessées

Clément Sawadogo, ministre de la Sécurité, a dressé un bilan provisoire, face à la presse. Huit soldats ont péri sur les deux sites ciblés et l’attaque a fait au total « 80 blessés dont 12 graves », a-t-il affirmé.

« Les assaillants ont fait usage d’un véhicule bourré d’explosifs à l’état-major, ce qui a causé de graves destructions et de sérieux dégâts sur les personnes’, a précisé le ministre. « Tous les assaillants ont été neutralisés par les forces de défense et de sécurité. Nos avons dénombrés huit cadavres [d’assaillants]. A l’heure actuelle, la situation est maîtrisée, les opérations sont terminées. »

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20 h 05 – Le décompte et l’identification des victimes se poursuit

Le Parquet du tribunal de grande instance de Ouagadougou a annoncé ce vendredi soir avoir ouvert une enquête. « Les fouilles aux fins de déminage de certains des lieux touchés viennent de s’achever. Il se poursuit actuellement le décompte et l’identification des victimes  », explique le Parquet dans un communiqué.

Le Parquet s’est également rendu sur place, accompagné d’officiers de police judiciaire, pour démarrer les investigations. Le bilan sera donné « au terme de l’opération en cours ».

Un appel à témoins est également lancé « pour aider dans la recherche et l’identification des complices, des hôtes et de tous facilitateurs éventuels des faits ».

19 h 10 – Ouagadougou déjà visée en 2016 et en 2017

Avant l’attaque de ce vendredi 2 mars de l’état-major des armées et de l’ambassade de France, deux autres attentats d’envergure ont endeuillé la capitale burkinabè, en janvier 2016 et en août 2017, se soldant par la mort de 49 personnes.

>>> A LIRE – Attaques terroristes au Burkina : Ouagadougou déjà visée en 2016 et en 2017

18 h 30 – Issoufou « réaffirme son engagement » pour la mise en oeuvre de la force du G5 Sahel

Mahamadou Issoufou, président du Niger et président en exercice du G5 Sahel, « salue la réaction énergique et salvatrice des Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et des pays alliés et exhorte à une vigilance accrue dans tous les États », selon un communiqué de la présidence nigérienne.

La président nigérien, qui « présente ses condoléances émues aux familles des victimes », « dénonce et condamne fermement ces attaques lâches et barbares ».  Le président du G5 Sahel « réaffirme son engagement à tout mettre en oeuvre en vue de consolider et de faire fonctionner la synergie opérationnelle entre les Forces de défense et de sécurité des États membres  du G5 Sahel et leurs alliés » et « exhorte fortement tous les États, organisations internationales, en particulier l’ONU, à soutenir la force conjointe du G5 Sahel ».

>>> A LIRE – G5 Sahel : 414 millions d’euros mobilisés, mais uniquement pour la première année

17 h 55 – Deux assaillants arrêtés

Deux assaillants ont été arrêtés à l’état-major des armées, ont annoncé les services de sécurité burkinabè  à Jeune Afrique. Un point presse est prévu vers 18h, heure de Ouagadougou (GMT).

17 h 51 – Le film des événements : images des affrontements

Les locaux de la RTB, télévision publique du Burkina, sont situés en face de l’ambassade de France à Ouagadougou. Les images qu’ils ont diffusé ce vendredi montre le déroulé de l’assaut des forces burkinabè et des forces spéciales françaises. A voir ci-dessous :

17 h 40 – « Les opérations sont terminées », annonce la gendarmerie burkinabè

Des soldats se protègent des tirs, pendant l'attaque de ce vendredi 2 mars à l'état-major de Ouagadougou. © Hippolyte Sama pour jeune Afrique

Des soldats se protègent des tirs, pendant l'attaque de ce vendredi 2 mars à l'état-major de Ouagadougou. © Hippolyte Sama pour jeune Afrique

« Les opérations sont terminées », a annoncé la gendarmerie nationale dans un communiqué, qui précise également le bilan des assaillants tués.

Quatre ont été abattus à l’ambassade de France, et quatre autres « au niveau des bureaux de l’état-major des armées », précise le communiqué. ce sont donc bien deux équipes qui ont mené ces deux attaques simultanées.

 17 h 20 – La sécurité renforcée autour des ambassades au Sénégal et en Côte d’Ivoire

A la suite de l’attaque visant l’ambassade de France à Ouagadougou, les autorités ivoiriennes ont annoncé avoir renforcé la sécurité autour de l’ambassade de France et des sites jugés sensibles, notamment les écoles et lycées français, cibles potentielles d’attaques visant la France. Des unités du CCDO et de la police nationale ont été déployées. La Garde républicaine a par ailleurs été déployée à l’Hôtel Ivoire.

Au Sénégal, « l’ambassade de France a renforcé, en lien avec les autorités sénégalaises, la sécurité de [ses] emprises (ambassade, établissements scolaires, Alliances et Instituts français, etc.) », ont fait savoir les services consulaires.

17 h Les autorités burkinabè maintiennent leur bilan provisoire de sept militaires tués

Joint par Jeune Afrique, Remi Dandjinou, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement burkinabè, conteste le bilan d’une trentaine de morts évoqué par des sources sécuritaires françaises citées par l’AFP.

« Le bilan provisoire reste de huit assaillants neutralisés (quatre à l’ambassade de France et quatre à l’état-major), et sept Forces de défense et de sécurité tués (deux à l’ambassade de France, cinq à l’état-major) », affirme-t-il.

Selon le ministre, un point presse sera tenu à 18 h, heure locale (19 h, heure de Paris) afin de communiquer un bilan plus détaillé. 

16 h 45 – Une trentaine de morts à l’état-major (sources sécuritaires françaises)

Il y aurait une trentaine de morts dans l’attaque contre l’état-major des armées, selon une source sécuritaire française citée par l’Agence France-presse.

15 h 50 – Sept militaires burkinabè et six assaillants tués

Le ministre de la Communication a annoncé un nouveau bilan, sur les ondes de Radio Oméga. Six assaillants ont été abattus. Par ailleurs, sept membres des Forces de défense et de sécurité ont été tués, dont cinq à l’état-major des armées et deux à l’ambassade de France.

Un bilan confirmé par un communiqué du gouvernement, qui précise que deux civils et six membres des Forces de défense et de sécurité ont été blessés.

Le bilan concernant les pertes civiles restent encore flou à ce stade. Un peu plus tôt, une source sécuritaire a confié à Jeune Afrique que le bilan humain était « très lourd » à l’état-major des armées. Un poste médical avancé a été mis en place au stade municipal Issoufou Joseph Conombo pour accueillir les victimes.

15 h 30 – Le parquet de Paris ouvre une enquête pour « tentative d’assassinat terroriste »

« Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle », a annoncé le parquet de Paris, compétent car des ressortissants et des intérêts français ont été visés dans l’attaque de l’ambassade de France à Ouagadougou.

15 h 15 – Un assaillant encerclé au grand marché

« Un assaillant qui tentait de fuir du côté du grand marché de Ouagadougou est encerclé présentement par les unités en action », a annoncé la police burkinabè dans un communiqué. Le grand marché de Ouagadougou se trouve à proximité de l’état-major.

La police confirme par ailleurs que « quatre assaillants au moins ont été abattus par les Forces de défense et de sécurité au cours de l’attaque qui a visé plusieurs position stratégiques dans la capitale ».

« Un poste médical avancé est mis en place au niveau du stade municipal de Ouagadougou pour la prise en charge des blessés du côté de la population et de celui des forces de défense et de sécurité », précise le communiqué.

15 h 06 [Témoignage] – « Les murs sont tombés, les fenêtres se sont brisées »

Des hommes s'échappent de l'état-major,à Ouagadougou, pendant l'attaque de ce vendredi 2 mars 2018. © REUTERS/Anne Mimault

Des hommes s'échappent de l'état-major,à Ouagadougou, pendant l'attaque de ce vendredi 2 mars 2018. © REUTERS/Anne Mimault

Vanessa est une employée de la Société Générale, dont le siège se trouve à proximité immédiate de l’état-major des armées. Jointe par Jeune Afrique, elle témoigne de la violence de l’attaque vendredi matin.

« Il était 10 h, ce matin, lorsque nous avons entendu des tirs à l’extérieur. Au départ, on a cru que les bruits provenaient des travaux en cours dans notre bâtiment. Puis, on a senti une énorme explosion. Les murs sont tombés, les fenêtres se sont brisées. C’était la panique. Nous nous sommes réfugiés dans la caserne des pompiers située juste à côté de la Société Générale. Mais nous ne nous sentions pas en sécurité. On a alors décidé d’aller nous abriter dans la cathédrale. Dehors, c’était désert. On entendait seulement les bruits des tirs. Le bâtiment de l’état-major était en feu, avec une grosse fumée noire qui s’en échappait. »

14 h 55 – Une « attaque simultanée menée par deux groupes distincts » (renseignements)

Explosion aux alentours de l'état-major des armées à Ougadougou, au Burkina. © Nadoun Coulibaly

Explosion aux alentours de l'état-major des armées à Ougadougou, au Burkina. © Nadoun Coulibaly

Selon une source au sein des services de renseignements burkinabè « il s’agit d’une attaque simultanée menée par deux groupes distincts, à l’ambassade de France et à l’état-major ».

A l’état-major, les assaillants sont « venus en véhicule et ont pénétré à pied sur le site. Ils ont notamment attaqué à la roquette ce qui a provoqué de fortes détonations ».

14 h 40 – [BILAN] Un militaire blessé, quatre militaires et deux civils blessés à l’état-major

Outre les quatre assaillants tués à l’ambassade, « deux autres ont été tués à l’état-major », a déclaré à Jeune Afrique le porte-parole du gouvernement Rémi Dandjinou. « Un militaire est mort des suites de ses blessures après avoir été évacué à l’hôpital Yalgado par ailleurs, quatre militaires et deux civils ont été blessés », selon un premier bilan annoncé par le ministre burkinabè de la Communication.

L’opération est toujours en cours. « L’état-major est en train d’être sécurisé, notamment car des explosifs ont été déposés par les assaillants », a précisé le ministre.

14 h 20 – Un bilan « très lourd » à l’état-major

« Le bilan humain à l’état-major est très lourd », a confié à Jeune Afrique une source militaire.

A l’ambassade de France, autre lieu ciblé par l’attaque, « la situation est sous contrôle », a assuré à l’AFP une source de l’entourage du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le ministre a par ailleurs affirmé à la chaîne français LCI que « l’attaque visait bien l’ambassade de France » et qu’ »il n’y avait pas de victime française, à priori ». Il a également précisé que « les assaillants sont neutralisés ».

14 h 10 – Le chef d’état-major exfiltré et « en lieux sûrs »

Selon le ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda, joint par Jeune Afrique, le général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées se trouvait dans les locaux lorsque l’attaque sur l’état-major a débuté. Il a depuis été exfiltré et se trouve « en lieux sûrs ».

[CARTE] Les lieux ciblés par l’attaque

 © Infographie JA

© Infographie JA

14 h 00 – Le président français « tenu informé en direct de l’évolution de la situation »

Le chef de l’État français « suit très attentivement ce qui se passe » et « les ressortissants français présents à Ouagadougou doivent suivre les instructions de l’ambassade » en restant confinés, a déclaré l’Élysée à l’Agence France-Presse.

>>> A LIRE – Terrorisme : le Burkina Faso est-il le nouveau maillon faible ?

13 h 40 – Quatre assaillants neutralisés (gouvernement)

Un soldat burkinabè à proximité de l'état-major de Ouagadougou, cible d'une attaque ce vendredi 2 mars. © REUTERS/Anne Mimault

Un soldat burkinabè à proximité de l'état-major de Ouagadougou, cible d'une attaque ce vendredi 2 mars. © REUTERS/Anne Mimault

« Quatre assaillants ont été neutralisés dans l’attaque de l’Ambassade de France », a annoncé le gouvernement burkinabè dans un communiqué. « L’attaque armée a visé ce vendredi 02 mars 2017, l’ambassade de France au Burkina Faso et l’état-major général des armées », précise le gouvernement. « Aucun bilan n’est disponible », pour le moment.

« Les unités spéciales des forces de défenses et de sécurités sont en opération », affirme encore le gouvernement, qui enjoint la population à « éviter les zones de tirs ».

13 h 30 – « Une dizaine d’assaillants », selon le maire de Ouagadougou

« Il s’agit bien d’une attaque terroriste. L’ambassade de France a été prise pour cible, ainsi que l’état-major, qui a été attaqué par une dizaine d’assaillants », a affirmé à Jeune Afrique Armand Béouindé, le maire de Ouagadougou. « Ils ont fait sauter une voiture bourrée d’explosif » à l’entrée du bâtiment, a-t-il précisé.

13 h 27 – Les assaillants aurait revêtu des treillis après le début de l’attaque

Selon une source sécuritaire burkinabè, certains des assaillants seraient entrés en civil dans l’enceinte de l’état-major, avant de revêtir des tenues militaires, une fois à l’intérieur. De quoi entretenir la confusion sur leur identité.

13 h 20 – Deux hélicoptères de l’armée française ont déposé des hommes devant la primature

https://twitter.com/PinaultNicolas/status/969546027232620546

Deux hélicoptères de l’armée française ont atterri devant la primature burkinabè, à quelques mètres de l’ambassade de France, pour y déposer des soldats français, a affirmé le journaliste Yabré Idrissa, joint par Jeune Afrique. « Nous n’entendons plus de coup de feu », a-t-il précisé.

Les forces spéciales françaises de l’opération Sabre sont basées à Ouagadougou.

13h09 – Il s’agit d’une « attaque terroriste » (ministre de la Défense)

Le ministre Jean-Claude Bouda, le ministre de la Défense, a affirmé à Jeune Afrique qu’il s’agissait d’une « attaque terroriste visant l’état-major, et l’ambassade de France ».

Il se refuse pour l’instant à donner un bilan de l’attaque.

Sur son site internet, le ministère français des Affaires étrangères assure que « les forces de l’ordre sont en cours d’intervention et des mesures de sécurité renforcées pourraient être prises par les autorités ».

13h04 – « Nos forces ont sécurisé ces endroits » (gouvernement)

« C’est une attaque qui est en cours à Ouagadougou. Deux lieux ont été attaqués : l’état-major général des armées et l’ambassade de France. À l’heure actuelle, nos forces de sécurité et de défense sont en train de sécuriser ces endroits. Nos FDS mènent en ce moment même des opérations », a affirmé à Jeune Afrique Rémi Dandjinou, ministre burkinabè de la Communication.

Il se refuse pour l’instant à livrer un bilan de l’attaque. « Nous ne savons pas la nature de l’attaque », insiste-t-il.

12h54 – Les forces spéciales burkinabè sont autour de l’état-major

Selon notre correspondant, les forces spéciales burkinabè ont bouclé la zone autour de l’état-major. Plusieurs blindés sont positionnés dans les rues alentours. L’un d’eux entre régulièrement dans le bâtiment pour aller chercher des gens coincés à l’intérieur.

Des tirs sporadiques continuent à être entendus.

12 h 41 – Premières images de Ouagadougou

Une forte fumée s’élève au-dessus de l’état-major, à Ouagadougou.

De la fumée s'élève au -dessus de l'état-major, à Ouagadougou, ce 2 mars 2018. © DR

De la fumée s'élève au -dessus de l'état-major, à Ouagadougou, ce 2 mars 2018. © DR

L’explosion a soufflé les vitres d’un immeuble proche du lieu de l’attaque.

A Ouagadougou, ce vendredi 2 mars. © DR

A Ouagadougou, ce vendredi 2 mars. © DR

A Ouagadougou, ce vendredi 2 mars au matin. © DR

A Ouagadougou, ce vendredi 2 mars au matin. © DR

Des tirs sporadiques continuent de se faire entendre. La situation reste encore extrêmement confuse dans la capitale burkinabè. Les images ci-dessus ont été prises dans les premières minutes de l’attaque. Les assaillants sont encore non identifiés.

12h32 – Un blessé témoigne

Djipo Mahamadi, blessé lors des attaques de Ouagadougou, le 2 mars 2018. © Nadoun Coulibaly

Djipo Mahamadi, blessé lors des attaques de Ouagadougou, le 2 mars 2018. © Nadoun Coulibaly

Djipo Mahamadi a été blessé dans les premiers instants de l’attaque. Nadoun Coulibaly, correspondant de Jeune Afrique à Ouagadougou, l’a rencontré. « Quand j’ai entendu l’explosion, je me trouvais près de l’état-major. Dans la panique, j’ai été percuté par une moto », rapporte-t-il, ajoutant souffrir d’une fracture du pied.

12h29 – Attaque en cours « à l’ambassade de France et à l’Institut français »

Sur son compte Facebook, l’ambassade de France au Burkina Faso précise que l’attaque est « en cours à l’ambassade de France et à l’Institut français ». Un peu plus tôt, l’ambassadeur de France au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes, faisait état d’une attaque « aux abords » de l’ambassade.

12 h 12 –  « Une très forte détonation a fait trembler les murs »

Notre correspondant, Nadoun Coulibaly, se trouvait à 300 mètres de l’état-major des armées lorsqu’il a entendu une forte détonation. Il était un peu plus de 10 h GMT et heure locale. « Une très forte détonation a fait trembler les murs de bâtiments sur plusieurs centaines de mètres. Tout de suite, il y a eu un grand mouvement de panique, les gens se sont tous mis à fuir. »

Selon des témoins, deux hommes armés étaient arrivés quelques instants auparavant, ouvrant le feu sur les sentinelles postées à l’entrée de l’état-major des armées. « J’achetais une montre avec un marchand près de l’état-major quand des tirs ont retenti. Des personnes cagoulées avec des sacs à dos échangeaient des tirs avec la sentinelle. Puis, on a entendu l’explosion. », raconte Kader.

Depuis, une épaisse fumée noire s’échappe de ce bâtiment, situé en plein centre de Ouagadougou. Selon un haut-gradé, joint par Jeune Afrique, certains des assaillants seraient « en tenues militaires ».

12 h 07 –  La police burkinabè fait le point sur la situation dans la capitale

La police nationale burkinabè a diffusé un communiqué, indiquant qu’« une attaque armée est en cours présentement dans la ville de Ouagadougou ». « Cette attaque concerne les zones suivantes selon les premières informations disponibles : alentours du Premier Ministère ; alentours du rond point des Nations-Unies », précise le communiqué, qui invite les populations à « éviter ces zones au maximum pour l’instant ».

12 h 04 –  Une explosion près de l’état-major des armées, selon plusieurs témoins (AFP)

Des témoignages font état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè et de l’institut français. Cette zone est située à environ un kilomètre de distance de la première attaque près de l’ambassade de France.

11 h 40 – Des tirs entendus dans le centre de Ouagadougou près de l’ambassade de France (AFP)

Un correspondant de l’AFP fait mention de tirs intenses dans le centre de Ouagadougou, non loin de l’ambassade de France au Burkina Faso. Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade.

Jean-Marc Châtaigner, l’ambassadeur français, envoyé spécial pour le Sahel, évoque une « attaque terroriste » sur Twitter, ce mardi 2 mars.

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