Marie-Christine Vergiat, l’eurodéputée qui plaide la cause de Tunis à l’UE
Marie-Christine Vergiat, eurodéputée française (Front de gauche) s’est rendue en Tunisie fin février pour relayer le discours qu’elle a tenu devant le Parlement européen : la Tunisie n’a rien à faire sur la liste des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme.
Après avoir rencontré à Tunis, le 27 février, le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, la Française Marie-Christine Vergiat, députée européenne (Front de gauche), s’est rendue à la Fondation Rosa Luxembourg Stiftung-North Africa.
>>> À LIRE – Financement du terrorisme : pourquoi la Tunisie a été « blacklistée » par le Parlement européen
Aux militants d’extrême gauche comme aux fonctionnaires tunisiens, elle a tenu les mêmes propos qu’au Parlement européen fin janvier : la Tunisie n’a pas à figurer sur la liste des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme.
Résolution au Parlement
C’est elle qui, en amont du vote du 7 février dernier, avait introduit – au nom du groupe Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique – devant le Parlement européen une résolution « pour objecter la décision de la Commission Européenne d’inclure la Tunisie sur la liste des pays tiers à haut risque en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ».
Le résultat du vote qui s’en est suivi reflétait la division du Parlement. Avec 357 voix en faveur de la motion de rejet de la nouvelle liste, à 283 voix contre, et 26 abstentions, le résultat n’a cependant pas permis à la Tunisie d’échapper à l’inscription sur la liste noire européenne, la majorité absolue nécessaire de 376 voix n’ayant pas été atteinte.
Ci-dessous, une interview de l’eurodéputée accordée à la plateforme Nawaat :
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