Polémique Chérèque-Sarkozy

Le chef de l’État s’est-il engagé à amnistier les personnalités impliquées dans le scandale de l’UIMM ?

Publié le 2 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Nicolas Sarkozy a-t-il promis l’amnistie à toutes les personnalités impliquées dans le scandale de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ? C’est en tout cas ce qu’affirme François Chérèque, le patron du syndicat CFDT, dans un livre (Si on me cherche) qui paraît le 3 septembre à Paris, chez Albin Michel.
L’affaire remonte à la découverte, en septembre 2007, d’étranges versements en liquide faits par l’organisation patronale : 19 millions d’euros au total depuis 2000. Or, le 26 octobre suivant, le président français aurait déclaré à Chérèque, si l’on en croit celui-ci : « Bien entendu, il faudra en passer par une loi d’amnistie, comme ça a été le cas pour les hommes politiques avant l’adoption de la loi sur le financement public des partis. » Le 27 août, l’Élysée a vigoureusement démenti.
Reste une question : à qui ont été versés ces 19 millions d’euros ? Un an après, on n’est guère plus avancé. On a évoqué le financement occulte de syndicats, de partis politiques, de responsables patronaux. Neuf personnes ont déjà été mises en examen, mais le feuilleton judiciaire ne fait que commencer.

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