Le Mali annule une dizaine de permis pétroliers
Le Mali a procédé à l’annulation d’une dizaine de conventions pétrolières. Il est reproché aux entreprises concernées d’avoir manqué à leurs engagements en matière fiscale ou dans le développement de leurs activités.
![Boubou Cissé est le ministre des Mines du Mali. DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/04/Boubou_Cisse_Mali_MinistereMinesMali_Facebook.jpg)
Boubou Cissé est le ministre des Mines du Mali. DR
Bamako poursuit sa purge dans l’industrie extractive locale. Après avoir procédé en août dernier à l’annulation et au retrait de plus d’une centaine de permis miniers, le gouvernement malien a résilié dix contrats conclu avec des entreprises pétrolières.
Juniors
Ces permis (trois concessions et sept conventions de partage de production) avaient été accordées à des juniors pétrolières sur des blocs dans le nord (Taoudéni), dans l’est (Gao) et dans l’ouest (Nara) du Mali. Il est reproché à ces entreprises (Petro Plus Angola, Simba Energy, Mali Petroleum, Afex Global, Moh Oil, New Capital Investments et Corvus Resources management) d’avoir manqué à leurs obligations.
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Le printemps des entreprises maliennes
Parmi les motifs de révocation invoqués par Boubou Cissé, le ministre malien des Mines, figurent : l’absence de recherche sans motif justifié pendant un an, le défaut de paiement des taxes et des redevances prévues par la loi et la conduite de recherche en dehors du périmètre du permis.
Capacités
« Les blocs annulés reviendront à l’État et pourront faire l’objet d’autres attributions à des sociétés ayant les capacités techniques et financières requises », a indiqué Boubou Cissé, selon les propos rapportés par la presse malienne.
Contrairement à son grand voisin du nord, l’Algérie, le Mali ne produit toujours pas de pétrole, en dépit des efforts entrepris par les autorités. Avant la crise politico-militaire de 2012, environ 700 000 kilomètres carrés du territoire malien, notamment dans la partie nord du pays – désertique – étaient ouverts à la prospection pétrolière et gazière.
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