Les bonnes affaires de Geos

Publié le 2 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Pierre Montoro, 38 ans, est un homme d’affaires qui a du flair. En 1998, cet ancien agent de sécurité décide d’ouvrir en Algérie une filiale de Geos, le leader européen en matière de sécurité des entreprises. Dix ans plus tard, sa société se porte bien. Créée pour accompagner le retour des entreprises françaises en Algérie, elle gère aujourd’hui un portefeuille d’une quarantaine de firmes étrangères implantées aux quatre coins du pays. « Nous avons les trois quarts du CAC 40 en Algérie », soutient Montoro. Très recherchée, l’expertise de Geos est complexe dans la mesure où elle nécessite une connaissance profonde du terrain et requiert une collaboration étroite avec l’administration, les services de sûreté et les élus locaux.
Élaboration d’audits autour des sites à protéger, mise en place de divers dispositifs de sécurité, Geos livre aux entreprises un projet clés en main. Mais le coût de ses prestations varie beaucoup. « D’un site à l’autre, d’une région à une autre, un projet peut ne coûter que quelques dizaines de milliers d’euros ou grimper jusqu’à 15 millions, voire plus ! » précise Pierre Montoro. La logistique et la rémunération du personnel de sécurité sont à la charge du gouvernement algérien. « Al-Qaïda a fait exploser ce marché, explique encore Montoro. Il y a dix ans, l’Algérie a lancé un gigantesque programme de modernisation de ses infrastructures qui requiert une sûreté maximale autour des installations des entreprises étrangères. » Si bien que plusieurs sociétés algériennes privées de gardiennage se sont aussi engouffrées sur ce créneau. Histoire de profiter, elles aussi, de la bonne affaireÂÂÂ

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