Le Club des cent

Publié le 2 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Pour la troisième année consécutive, la chancelière allemande Angela Merkel arrive en tête du classement (publié le 27 août) des 100 femmes les plus puissantes du monde établi par le magazine américain Forbes. Ce palmarès est basé sur une série de critères comme la carrière, l’impact économique et la couverture médiatique dont bénéficient les heureuses élues.
Le cru 2008 compte 54 dirigeantes de sociétés, 23 femmes politiques et autant de personnalités connues ou occupant des fonctions de direction dans les médias et la société civile. Ensemble, elles contrôlent quelque 26 milliards de dollars. Mondialisation oblige, 45 % d’entre elles vivent et travaillent hors des États-Unis et un tiers se trouvent distinguées par Forbes pour la première fois. Seules deux Africaines figurent au palmarès : la Marocaine Hynd Bouhia, directrice générale de la Bourse de Casablanca (29e), et Ellen Johnson-Sirleaf, présidente du Liberia (66e).
Parmi les businesswomen : Sheila Bair, présidente de la Federal Deposit Insurance Corporation, l’autorité de régulation du secteur bancaire aux États-Unis (2e) ; Indra Nooyi, PDG de PepsiCo (3e) ; Cynthia Carroll, directrice générale du géant minier britannique Anglo American (4e) ; et Anne Lauvergeon, présidente du directoire du groupe nucléaire français Areva (9e). Chez les politiques, on remarque notamment la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice (7e) ; les présidentes argentine, Cristina Fernández (13e), et chilienne, Michelle Bachelet (25e) ; Christine Lagarde, la ministre française de l’Économie (14e), la sénatrice démocrate Hillary Clinton (28e) ou encore Tzipi Livni, la vice-Première ministre israélienne (52e). Seules deux têtes couronnées sont distinguées : Élisabeth II d’Angleterre (58e) et Rania de Jordanie (96e).

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