La Dame de fer a les neurones qui rouillent

Publié le 2 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

Une octogénaire qui perd la mémoire : l’histoire serait banale si elle ne concernait Margaret Thatcher. Dans ses mémoires à paraître à Londres le 4 septembre (et actuellement publiés en feuilleton dans le tabloïd Mail on Sunday), sa fille Carol (55 ans) raconte l’inexorable dérive vers la démence de l’ex-« Dame de fer ».
De ses dix années passées au 10, Downing Street (jusqu’en 1990), l’ancienne Première ministre britannique ne conserve qu’un vague souvenir. Naguère, elle avait coutume d’apprendre ses discours par coeur. Aujourd’hui, elle confond la guerre des Malouines et celle de Bosnie. Les articles de presse, elle les oublie sitôt lus. « Margaret, qu’auriez-vous fait si vous aviez été chef du gouvernement ? » lui demande l’un de ses amis, le 11 mars 2004, après les attentats de Madrid. Elle ne se souvenait plus de ce qui venait de se passer.
De même, Carol doit périodiquement rappeler à sa mère que Denis, son mari, est mort et enterré depuis cinq ans. « Et moi qui croyais qu’elle était 100 % inoxydable ! » se lamente-t-elle.
Journaliste et écrivain, cette dernière n’a, en 2005, pas osé informer sa mère de sa participation à une célèbre émission de télé-réalité ayant pour cadre la jungle australienne (Je suis une célébrité, sortez-moi de là !). L’a-t-elle prévenue de la sortie de ses mémoires ?

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