RDC : les proches de Katumbi écartent toute alternative à sa candidature

Les proches de l’opposant congolais en exil Moïse Katumbi ont écarté samedi tout « plan B » à sa candidature à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, pour ne pas céder à « Dieu le père », le président Joseph Kabila.

Moïse Katumbi à Johannesburg, le 12 mars. © mujahid safodien/AFP

Moïse Katumbi à Johannesburg, le 12 mars. © mujahid safodien/AFP

Publié le 17 mars 2018 Lecture : 1 minute.

« Le plan A c’est Katumbi. Le plan B, c’est toujours Katumbi », a insisté lors d’une conférence de presse Pierre Lumbi, vice-président d’Ensemble pour le changement, plate-forme électorale que l’opposant a lancée lundi en Afrique du Sud avec sa candidature à l’élection prévue le 23 décembre 2018.

Pierre Lumbi était interrogé sur l’hypothèse où Moïse Katumbi ne pourrait pas rentrer en RDC pour l’élection.

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Kabila contre Katumbi

Ex-gouverneur du Katanga et ancien soutien du président Kabila, Moïse Katumbi risque la prison pour une condamnation dans une affaire immobilière, sans fondement selon lui.

« Notre candidat n’est pas en conflit avec la justice, notre candidat est en conflit avec le président de la République. La justice est instrumentalisée », a ajouté Pierre Lumbi, lui-même un ancien proche du président Kabila.

« Nous n’acceptons pas ce principe de Dieu le père », a-t-il insisté, visant le président.

Les amis de Moïse Katumbi ont par ailleurs contesté qu’il aurait la nationalité italienne, et ne pourrait de ce fait se présenter à la présidentielle, comme l’a affirmé un cadre de la Majorité présidentielle.

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Les proches de Katumbi ouverts aux autres forces de l’opposition

Les élections du 23 décembre doivent organiser le départ et la succession du président Kabila, dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016.

Les « Katumbistes » se sont déclarés « ouverts » aux autres forces de l’opposition.

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« Si demain les conditions sont réunies pour qu’il y ait une candidature unique pour l’opposition, nous nous en féliciterons. Mais s’il faut qu’on aille avec deux ou trois candidats aux élections, il n’y a pas de problème, c’est la démocratie, c’est la diversité », a commenté Pierre Lumbi.

Jeudi, trois partis d’opposition – UDPS, MLC et UNC – se sont aussi déclaré « ouverts à toutes les forces politiques » pour « l’émergence d’un large front républicain et démocratique ».

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