Maroc : CFC va abriter un nouveau centre international d’arbitrage

La capitale économique du Maroc accueillie les 28 et 29 novembre prochains la première édition des « Casablanca arbitration days ». Cet événement sera l’occasion de lancer le nouveau Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC).

Le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca opérera en français, en anglais et en arabe. © Hassan Ouazzani/JA

Le Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca opérera en français, en anglais et en arabe. © Hassan Ouazzani/JA

Publié le 4 novembre 2014 Lecture : 2 minutes.

Les 28 et 29 novembre prochains, plusieurs dizaines de spécialistes africains et internationaux du droit des affaires afflueront dans la capitale économique du Maroc pour la première édition des « Casablanca arbitration days ».

Cet événement est organisé par Casablanca Finance City Authority et le tout nouveau Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (Casablanca International Mediation & Arbitration Centre – CIMAC), avec le soutien d’institutions d’arbitrage de premier plan telles que la Chambre de commerce internationale (ICC), l’International centre for dispute resolution (ICDR) de New York, la London court of international arbitration (LCIA), le Hong Kong international arbitration centre (HKIAC).

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Face à la concurrence des cours d’arbitrage internationales, mais aussi de Johannesburg et d’Abidjan, le CIMAC a beaucoup à faire.

Centrée autour du thème « Casablanca, place émergente de l’arbitrage en Afrique et dans les différends Sud-Sud », cette rencontre sera l’occasion de démarrer les activités du CIMAC, dédié « aux litiges entre acteurs économiques africains ».

Plateforme panafricaine

Aux côtés de la Cour marocaine d’arbitrage, qui relève de la Chambre de commerce internationale et traite des litiges entre acteurs opérant au Maroc, cette nouvelle instance entend devenir l’acteur de référence en matière d’arbitrage en Afrique .

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Elle a d’ailleurs conclu un partenariat avec Casablanca Finance City Authority – qui ambitionne d’être la principale plateforme d’investissements sur le continent.

Aux termes de cet accord, le nouveau centre international a été désigné comme le principal prestataire en matière d’arbitrage pour les sociétés ayant décroché le label CFC. Le CIMAC devrait d’ailleurs être hébergé au sein du centre financier et travaillera en français, en arabe et en anglais.

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Vitesse de croisière

CIMAC est l’héritier du Centre euro-méditerranéen de médiation et d’arbitrage.

Ce dernier, lancé en 2009 avec le soutien de la La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et censé devenir un haut lieu de l’arbitrage pour les PME des deux rives de la Méditerranée, n’a jamais atteint sa vitesse de croisière (une demi-dizaine de procédures d’arbitrage réalisées par an en moyenne).

Aussi, ce nouveau centre international devra s’imposer face à la concurrence des centres internationaux européens et américains, mais aussi de Johannesburg et d’Abidjan – qui accueille la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (17 pays membres). Son succès dépendra de la réussite de Casablanca Finance City.

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