Cameroun : un otage tunisien tué par ses ravisseurs

Quatre employés d’un chantier BTP, dont deux Tunisiens et deux Camerounais, ont été enlevés par un groupe armé, le 15 mars dans le sud-ouest anglophone du pays. Le gouvernement camerounais vient d’annoncer la mort d’un des otages tunisiens et le sauvetage des trois autres.

Des policiers camerounais à Yaoundé, en 2005 (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Des policiers camerounais à Yaoundé, en 2005 (photo d’illustration). © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 20 mars 2018 Lecture : 1 minute.

Le texte, signé du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, affirme qu’au cours de cette opération, « quatre terroristes ont été neutralisés ».

« Nos forces ont récupéré la dépouille mortelle du deuxième ingénieur tunisien », ajoute-t-il en affirmant que les ravisseurs, non identifiés, avaient « menacé d’exécuter les otages si une rançon ne leur était pas versée dans les 24 heures ».

Situation qui se dégrade

Ce n’est que lundi 19 mars, que le ministère des Affaires étrangères tunisiens avait fait part dans un communiqué de l’enlèvement de ces deux Tunisiens depuis le 15 mars par un groupe armé. Les deux hommes travaillaient sur un chantier de construction d’une route de l’entreprise BTP Soroubat.

Le communiqué avait notamment annoncé « la création d’une cellule de crise au sein du ministère » en contact avec les autorités camerounaises « pour faire libérer les Tunisiens enlevés le plus vite possible »

Ces dernières semaines, des militants séparatistes avaient menacé de s’attaquer aux entreprises étrangères présentes dans la région. La situation sécuritaire des régions anglophones du Cameroun s’est considérablement dégradée depuis que 47 séparatistes, dont leur leader Sisiku Ayuk Tabe, ont été extradés, fin janvier, du Nigeria vers le Cameroun.

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