Kenya : cap sur les réformes et la bonne gouvernance
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Un an après son élection à la tête du Kenya, Mwai Kibaki présente aujourd’hui aux bailleurs de fonds un programme clair de bonne gouvernance et de réformes : lutte contre la corruption, privatisations, créations d’emplois, réduction de la pauvreté (qui frappe 60 % des 32 millions de Kényans)… Soumis au groupe consultatif de la Banque mondiale réuni les 24 et 25 novembre à Nairobi, ce programme a reçu le soutien des bailleurs de fonds qui ont promis d’augmenter leur aide à partir de 2004.
Moyennant une facilité de 175 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 140 milliards de F CFA ou 253 millions de dollars, le FMI a, le 21 novembre, engagé un programme de redressement de trois ans (2004-2006). Jusqu’ici inférieur à 1 % (1998-2000), le taux de croissance devrait atteindre 1,9 % en 2003-2004 et 3,9 % en 2005-2006. De son côté, la Banque mondiale a lancé une série de projets (770 millions de dollars), mais le plus important reste les investissements privés étrangers. Or ceux-ci stagnent autour de 50 millions de dollars par an. Et l’assistance bilatérale ne dépasse pas, pour l’instant, 500 millions de dollars par an.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise