Kenya : cap sur les réformes et la bonne gouvernance

Publié le 1 décembre 2003 Lecture : 1 minute.

Un an après son élection à la tête du Kenya, Mwai Kibaki présente aujourd’hui aux bailleurs de fonds un programme clair de bonne gouvernance et de réformes : lutte contre la corruption, privatisations, créations d’emplois, réduction de la pauvreté (qui frappe 60 % des 32 millions de Kényans)… Soumis au groupe consultatif de la Banque mondiale réuni les 24 et 25 novembre à Nairobi, ce programme a reçu le soutien des bailleurs de fonds qui ont promis d’augmenter leur aide à partir de 2004.
Moyennant une facilité de 175 millions de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 140 milliards de F CFA ou 253 millions de dollars, le FMI a, le 21 novembre, engagé un programme de redressement de trois ans (2004-2006). Jusqu’ici inférieur à 1 % (1998-2000), le taux de croissance devrait atteindre 1,9 % en 2003-2004 et 3,9 % en 2005-2006. De son côté, la Banque mondiale a lancé une série de projets (770 millions de dollars), mais le plus important reste les investissements privés étrangers. Or ceux-ci stagnent autour de 50 millions de dollars par an. Et l’assistance bilatérale ne dépasse pas, pour l’instant, 500 millions de dollars par an.

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