Dégringolade du naira

Publié le 1 décembre 2003 Lecture : 1 minute.

Le Nigeria a beau être le premier producteur-exportateur africain de pétrole, sa santé financière va de mal en pis. Outre la corruption, que le président Olusegun Obasanjo tente vainement de juguler, le ministère des Finances a trop tendance à faire tourner la planche à billets pour faire face aux dépenses fédérales. Après l’organisation des VIIIes jeux Africains (4-18 octobre), Abuja accueille le sommet du Commonwealth (5-8 décembre). Des événements qui impliquent de nouveaux tirages auprès de la Banque centrale. La mise en circulation de billets en grande quantité a fait chuter le taux de change du naira, la monnaie nationale : – 25 % par rapport au franc CFA (27 nairas pour 100 F CFA, au lieu de 20 en janvier), – 25 % par rapport à l’euro (180 N, au lieu de 132) et – 15 % face au dollar américain (150 au lieu de 130). Une dégringolade que les fêtes musulmanes (fin novembre) et chrétiennes (fin décembre), qui entraînent une augmentation de la demande de devises, pourraient aggraver.

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