Côte d’Ivoire : le gouvernement active le Conseil national de la consommation

Alors que le prix des carburant à la pompe vient d’attendre les 600 F CFA, le gouvernement ivoirien a décidé de relancer le Conseil national de la consommation (CNCO), une structure consultative officiellement créée en 2016.

Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. © Jacques Torregano/Divergence/AFRICA CEO FORUM/JA

Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. © Jacques Torregano/Divergence/AFRICA CEO FORUM/JA

Publié le 5 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Pour la deuxième fois en quatre mois, les prix à la pompe du super et du gasoil augmentent en Côte d’Ivoire : déjà passés de 580 à 595 francs CFA (0,88 à 0,91 euro) le litre au 1er décembre 2017, ils ont été portés à 600 F CFA le litre le 3 avril, conséquence de la reprise des cours mondiaux du pétrole. Cela faisait sept ans que le carburant n’avait pas atteint ce niveau de prix dans le pays.

Le 4 avril, au lendemain de cette hausse, le gouvernement – qui avait déjà annoncé en février dernier la création prochaine d’un « indice de la vie chère » – a annoncé la mise en place du Conseil national de la consommation (CNCO), une structure consultative créée par décret le 15 juin 2016 sous l’égide du ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, mais pas encore installée.

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Trois ministres, Adama Koné, (Économie et Finance), Souleymane Diarrassouba (Commerce, Artisanat et Promotion des PME) et Moussa Sanogo (secrétaire d’État chargé du Budget et du Portefeuille de l’État) sont impliqués dans ce dossier.

Des avis et un rapport annuel

Composée de 32 membres – des représentants de structures publiques, d’associations de consommateurs et du secteur privé – qui seront choisis en conseil des ministres puis nommés par décret présidentiel, cette instance vise à « mieux assurer la protection des consommateurs et à renforcer les capacités à défendre leurs intérêts ».

Elle sera chargée d’étudier les questions en lien avec la consommation de biens et services ou la protection du consommateur qui lui sont soumises par le gouvernement et pourra émettre des avis sur textes de loi susceptibles d’impacter la consommation. En outre, le CNCO devra établir un rapport annuel sur l’état de la consommation.

Interrogé sur les deux années qui se sont écoulées entre l’annonce de la création du CNCO et celle de sa mise en place, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a estimé que ce retard « n’a pas empêché le ministère du commerce à faire son travail de défense du consommateur, l’État ayant activé, ces derniers mois, plusieurs mécanismes et dispositifs pour contenir la cherté de la vie ».

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