À Tlemcen, un institut dédié aux sciences de l’eau et de l’énergie ouvre ses portes
Après le Kenya, le Nigéria, le Cameroun et Maurice, c’est au tour de l’Algérie d’accueillir un des instituts de l’université panafricaine
L’entrée de l’université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, qui accueillera en son sein PAUWES. © univ-tlemcen.dz
Publié le 29 octobre 2014 Lecture : 1 minute.
L’institut Pauwes (Pan African University Institute of Water and Energy Sciences) a ouvert ses portes le 27 octobre, à l’université de Tlemcen, en Algérie. 27 étudiants (80 sont espérés l’an prochain), venus de douze pays africains ont intégré cet établissement pour poursuivre l’un des deux Master proposés en sciences de l’énergie et de l’eau.
« Notre objectif est de former une élite d’ingénieurs, de chercheurs et d’acteurs de la société civile qui, à leur tour, diffuseront leur expertise et contribueront à l’élaboration de politiques de développement durable en Afrique« , résume le physicien Abdellatif Zerga, le directeur de l’institut. Pauwes ambitionne aussi de nouer de solides liens avec le monde de l’industrie. Un centre d’incubation a été créé à cet effet, à terme un réseau des anciens sera constitué, afin d’aider les étudiants à monter leur start-up.
Quels moyens ?
Pauwes est un maillon de l’ambitieux projet d’université panafricaine (UPA). Lancé en 2011 par l’Union africaine, ce réseau universitaire, déjà présent dans plusieurs pays, a pour vocation de revitaliser l’enseignement supérieur africain.
Côté finances, l’Union africaine se charge des bourses d’études (frais de scolarité de 4 200 dollars par an) et du salaire du personnel. Elle est, en cela, aidée par l’Algérie et la faculté de Tlemcen : « L’université peut accueillir 1 000 étudiants environ, mettre à disposition des maîtres de conférences, un corps professoral et un staff technique ». Enfin, ultime partenaire, Berlin contribue à Pauwes et à l’UPA : 20 millions d’euros pour la coopération financière et 9 millions pour l’assistance technique.
