L’Algérie signe ses premiers contrats pétroliers depuis l’attaque d’In Amenas
Les compagnies pétrolières Statoil, Shell, Repsol, Enel et Dragon ont signé ce mercredi cinq contrats d’exploitation pétrolière en Algérie, les premiers depuis l’attaque du champ d’In Amenas en 2013.
Cinq compagnies pétrolières étrangères retenues dans le cadre d’un appel d’offres pour de nouveaux blocs d’exploitation en Algérie, le premier depuis l’attaque meurtrière contre le complexe gazier d’In Amenas en 2013, ont signé leurs contrats mercredi.
Le montant des investissements pour la première phase, qui est de trois ans, est de l’ordre de 150 millions de dollars. C’est un engagement minimum sur lequel les compagnies se sont engagées, a déclaré à l’AFP en marge de la signature le président du comité de direction d’Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures), Ali Betata.
Concessions
La signature de contrats a eu lieu entre le groupe public algérien Sonatrach, Alnaft et les compagnies Statoil (Norvège) Shell (anglo-néerlandais), Repsol (espagnol), Enel (italien) et Dragon oil (émirati).
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Le consortium Statoil-Shell a signé pour le périmètre Timssit situé dans la région Est du pays. Le consortium Dragon oil-Enel a signé pour le périmètre Tinhert nord situé à l’Est et pour celui de M’Sari Akabli situé dans la région Ouest. Le consortium Repsol-Shell a signé pour le périmètre Boughezoul situé dans la région Nord de l’Algérie.
L’appel d’offres portait sur 31 blocs pour l’exploitation d’hydrocarbures de type conventionnel (pétrole et gaz) et non conventionnel (gaz de schiste), mais seuls quatre périmètres ont intéressé les compagnies. Ali Betata a annoncé qu’un cinquième appel d’offres était en préparation et qu’il serait lancé dans quelques semaines.
Non-conventionnels
La signature de ces contrats fait suite au premier appel lancé par l’Algérie depuis la révision en 2013 de sa loi sur les hydrocarbures en vue de favoriser l’exploration et la production du pétrole et du gaz non conventionnels, dont le gaz de schiste. Aucune offre n’avait été présentée pour le gaz de schiste, dont l’exploitation éventuelle a soulevé une levée de boucliers dans le pays.
(Avec AFP)
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