NCA-Rouiba débarque au Bénin
Le n°1 algérien de la production de boissons à base de fruits va signer un protocole d’accord avec les autorités béninoises en vue d’exploiter des usines dans la région de Cotonou.
Sahbi Othmani est le directeur général du groupe NCA Rouiba. © Louiza Ammi pour Jeune Afrique
Publié le 29 octobre 2014 Lecture : 1 minute.
Après avoir exporté quelques conteneurs au Sénégal, NCA-Rouiba, leader algérien dans la production de boissons à base de fruits, souhaite aller plus loin en Afrique subsaharienne.
Cinq usines
Sahbi Othmani, son directeur général, en visite ce mercredi 29 octobre à Cotonou, va y rencontrer les autorités béninoises, dont Nicolas Adagbe, président du Conseil économique et social du pays afin d’y signer un protocole d’accord avec le Bénin. Il porte sur l’exploitation par NCA-Rouiba, à travers un contrat de location/gérance, de cinq usines de transformation de fruits et légumes – inutilisées – près de Cotonou.
Un projet pilote débutera en janvier prochain sur un site transformant des ananas, des oranges et des tomates. « Deux mois sont nécessaires pour mettre en place des équipes et obtenir l’autorisation de transfert de fonds de la Banque d’Algérie« , a expliqué à Jeune Afrique Sahbi Othmani.
Chaîne de valeur
« Nous voulons nous positionner dans la sous-région en explorant, d’abord, toute la chaîne de valeur (logistique, collecte des matières premières locales, main d’oeuvre, circuits de vente locale et à l’exportation…), avant d’envisager un déploiement plus important en termes d’investissements. Nous pourrons communiquer des chiffres précis à l’issue de la phase exploratoire et après consultation de nos actionnaires », dévoile-t-il. Le choix du Bénin et du port de Cotonou n’est pas anodin, il offre en ligne de mire le Nigeria et ses 170 millions d’habitants.
Cotée à la Bourse d’Alger depuis juin 2013, NCA-Rouiba a enregistré au 1er semestre un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dinars (32 millions d’euros), en hausse de 25 % sur un an, et un bénéfice net de 134 millions de dinars (+ 228 %).
