Pleins pouvoirs pour Khelil
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Le chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, vient de prendre un décret présidentiel renforçant les pouvoirs de son ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. Publié au Journal officiel, ce texte lui confère la mise en place et le contrôle de l’ensemble de la politique énergétique du pays : pétrole, gaz, électricité, nucléaire et énergies renouvelables. Cette extension des prérogatives de Khelil intervient alors que l’Algérie livre un véritable bras-de-fer avec l’Union européenne à propos de la fourniture et de la distribution du gaz en Europe. Alors que l’UE souhaite restreindre l’entrée de partenaires étrangers dans sa commercialisation, Sonatrach, l’entreprise pétrolière algérienne, souhaite s’implanter plus fortement sur ce marché pour accroître ses plus values. Elle lorgne notamment les parts du groupe Santander dans l’espagnol Cepsa, la deuxième entreprise ibérique d’exploitation et de commercialisation d’hydrocarbures. Mais à Madrid comme à Bruxelles, on fait la sourde oreille et on politise le dossier
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