Kaberuka au secours des migrants
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En visite officielle au Mali du 21 au 23 septembre, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a plaidé pour une mobilisation plus efficace de l’épargne des migrants. Il a dévoilé en primeur les chiffres d’une dernière étude effectuée par des experts de l’institution. Les transferts de fonds de la diaspora africaine atteignent une somme comprise entre 14 et 17 milliards de dollars par an. Pour les seuls ressortissants maliens résidant en France, elle est de 260 millions de dollars (120 milliards de F CFA) par an, soit un niveau comparable à l’aide au développement perçue par le Mali. Qui plus est, ce chiffre n’englobe que les transferts officiels. Pour d’autres pays comme le Maroc, le Sénégal ou les Comores, les transferts représentent respectivement 750 %, 218 % et 346 % de l’aide publique au développement. Mais selon l’étude de la BAD, l’impact de cette manne est limité par les frais élevés des transferts, qui s’élèvent en moyenne à 19 euros pour 100 envoyés. Donald Kaberuka appelle donc à lever ces contraintes afin d’encourager les transferts officiels. Cette nouvelle étude dévoile également une orientation ?de cette manne vers les villes. L’investissement immobilier connaît notamment un essor important au détriment des transferts affectés à l’achat de biens de consommation courante. De retour au pays définitivement ou pour des congés, les migrants ne souhaitent plus se passer des commodités : eau, électricité ou bien encore outils de communication
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