D’un Congolais l’autre

Publié le 1 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Du fond d’une cellule, un jeune homme se souvient. Après que Mireille, son premier amour, l’a quitté, il a sombré dans l’alcool jusqu’à perdre tous ses repères et commettre l’irréparable : le meurtre d’un policier. Détails qui n’arrangent rien : l’histoire se déroule à Paris et le jeune délinquant a la peau noire
Avec Le Cur des enfants léopards*, texte à l’écriture très maîtrisée pour un premier roman, Wilfried N’Sondé s’est vu décerner le 27 septembre le Prix des cinq continents de la Francophonie 2007. Né en 1971 à Brazzaville, ce musicien de profession a grandi dans la région parisienne et vit aujourd’hui à Berlin. La distinction qu’il reçoit a d’autant plus de valeur que la liste des dix finalistes (sélectionnés parmi plus de 120 auteurs en compétition) comportait des écrivains reconnus tels que la Française Marie Ndiaye (Mon Cur à l’étroit, Gallimard), le Marocain Kebir M. Ammi (Le Ciel sans détours, Gallimard), le Belge Jean-Claude Pirotte (Absent de Bagdad, La Table Ronde) ou la Camerounaise Léonora Miano (Contours du jour qui vient, Plon).
Wilfried N’Sondé, qui se verra remettre sa récompense (accompagnée d’un chèque de 10 000 euros) le 18 octobre, au palais des Académies à Bruxelles, par Clément Duhaime, administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, marche sur des pas illustres. Parmi les précédents lauréats du prix, on relève les noms d’Ananda Devi en 2006 (Ève de ses décombres, Gallimard) et d’un autre Congolais, Alain Mabanckou en 2005 (Verre cassé, Le Seuil).

* Le Coeur des enfants léopards, de Wilfried N’Sondé, éd. Actes Sud, 140 pages, 15 euros.

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