Celtel ne se résigne pas
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Candidat malheureux à la troisième licence de téléphonie cellulaire attribuée le 6 septembre par le Sénégal, Celtel, qui estime avoir été injustement écarté, n’entend pas se résigner. Fort de sa présence dans 21 pays et de son 1,4 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2006, l’opérateur panafricain mène un intense lobbying pour obtenir la reprise de la procédure d’adjudication. Auprès du département d’État américain, qui a sur sa liste noire le vainqueur Sudatel (un opérateur soudanais sous sanction des États-Unis pour financement présumé du génocide au Darfour), comme à l’Union internationale des télécommunications, basée à Genève, Celtel fait valoir, entre autres, que l’offre de Sudatel (200 millions de dollars) n’est pas « sincère ». D’abord parce qu’une entreprise sous sanction américaine ne peut pas rassembler une telle somme en devises des États-Unis. Ensuite parce que Sudatel, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 259 millions de dollars en 2006, ne dispose pas d’une capacité financière suffisante pour débourser 200 millions de dollars. Sensibles à ces arguments, l’Usaid et Transparency International ont déjà critiqué l’adjudication.
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