Journée sans heurt à Madagascar

Les quelque 2 000 partisans de l’opposition malgache ont déposé mercredi devant la Haute Cour constitutionnelle une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, sans qu’aucun incident n’ait été signalé.

Les partisans de Andry Rajoelina, au début d’un rassemblement antigouvernemental à Antananarivo, à Madagascar, le samedi 31 janvier 2009. (photo d’illustration) © Jerome Delay/AP/SIPA

Les partisans de Andry Rajoelina, au début d’un rassemblement antigouvernemental à Antananarivo, à Madagascar, le samedi 31 janvier 2009. (photo d’illustration) © Jerome Delay/AP/SIPA

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 25 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Alors que beaucoup d’observateurs craignaient une nouvelle escalade de violence, Madagascar a gardé son calme. Pendant que le pays enterrait les victimes du 21 avril, quelques milliers de personnes se sont retrouvées de nouveau sur la place du 13 mai, à Antananarivo, pour marcher derrière les députés de l’opposition jusqu’au siège de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).

Demande de destitution déposée au greffe

Une délégation des élus des partis TIM, MAPAR et MMM, ceints de leurs écharpes tricolores, a été autorisée à entrer dans le bâtiment pour déposer au greffe une requête de destitution du président de la République, Hery Rajaonarimampianina.

la suite après cette publicité

Cette action fait suite à la demande de démission, scandée pour la première fois par les manifestants du 23 avril. Si les forces de l’ordre étaient bien présentes pour encadrer le défilé, leur action s’est bornée à limiter l’entrée de la HCC aux seuls membres de la délégation. Sans qu’aucun incident n’ait été signalé. Une nouvelle manifestation est prévue dimanche 29 avril devant les locaux de la HCC.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Andry Rajoelina, ancien président malgache, dans la foule à Antananarivo, le 23 avril 2018. © REUTERS/Clarel Faniry Rasoanaivo

Crise à Madagascar : l’armée se pose en garante des institutions

Contenus partenaires