Mali : les électeurs officiellement convoqués pour la présidentielle le 29 juillet

Le gouvernement malien a officiellement convoqué vendredi le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 29 juillet, selon un communiqué du Conseil des ministres.

Lors de l’élection présidentielle de 2013 au Mali, le candidat favori Ibrahim Boubacar Keïta dépose son vote. © Thomas Martinez/AP/SIPA

Lors de l’élection présidentielle de 2013 au Mali, le candidat favori Ibrahim Boubacar Keïta dépose son vote. © Thomas Martinez/AP/SIPA

Publié le 28 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga assurent depuis plusieurs mois que le vote se déroulera à la date prévue, malgré les reports successifs enregistrés pour les précédentes élections programmées depuis 2013, en raison notamment de la menace jihadiste dans le pays.

La campagne électorale du premier tour sera « ouverte le samedi 7 juillet 2018 à zéro heure » et sera « close le vendredi 27 juillet 2018 à minuit », selon le texte.

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Si un second tour est nécessaire, il se tiendra le 12 août.

Cette annonce intervient après l’approbation lundi par l’Assemblée nationale, avec 109 voix pour et 35 contre, de la déclaration de politique générale du Premier ministre.

Bien que Ibrahim Boubacar Keïta ne se soit pas déclaré, une centaine d’associations de la majorité ont apporté leur soutien à sa candidature en mars.

Une dizaine de candidats se sont lancés dans la course, dénonçant la « mauvaise gouvernance » du pays.

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Violences dans le nord et le centre

Les élections régionales, déjà reportées de décembre à avril, ont de nouveau été repoussées en mars à la fin de l’année. Les élections municipales, différées à plusieurs reprises, n’ont pu se tenir qu’en novembre 2016 sur une partie seulement du territoire en raison des violences dans le nord et le centre du pays.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés et dispersés par une opération militaire lancée en janvier 2013, à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

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Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

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