Le Zimbabwe légalise la production du cannabis à des fins médicales
Le Zimbabwe a décidé de légaliser la production sur son territoire de cannabis à des fins médicinales ou scientifiques, selon un décret du ministre de la Santé paru au Journal officiel.
La marijuana était jusque là tolérée dans le pays en petites quantités pour la médecine traditionnelle, notamment pour traiter l’asthme, l’épilepsie ou pour accélérer la pousse des cheveux.
La production et l’utilisation de grandes quantités étaient punies de peines allant jusqu’à douze ans de prison.
Le nouveau texte permet dorénavant aux citoyens zimbabwéens ou aux entreprises dûment établies dans le pays de solliciter un permis de production d’une validité de cinq ans auprès du ministère de la Santé sous strictes conditions.
Développement de l’usage médical du cannabis
« Le demandeur doit préciser la quantité maximale, exprimée en poids net en grammes, du cannabis frais, séché ou sous forme d’huile qu’il s’engage à produire, sous quelle période, ainsi que le nombre maximal de plants qu’il vendra », stipule le décret.
Les producteurs qui ont l’intention de « posséder, produire, vendre, fournir, transporter ou livrer du cannabis en plus d’un seul point » devront demander un autre permis, précise-t-il.
L’usage médical du cannabis se développe dans certains pays du monde afin de soulager les souffrances dues aux cancers, au sida ou à d’autres pathologies.
L’Uruguay est devenu en décembre 2013 le premier pays au monde à légaliser la production, la distribution et la consommation du cannabis à des fins récréatives.
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