Burundi : ce que le référendum constitutionnel va changer

À moins de vingt jours du référendum constitutionnel, la campagne démarre ce mardi 1er mai au Burundi. Taillé sur mesure, le nouveau texte ouvre la voie au maintien au pouvoir de Pierre Nkurunziza jusqu’en 2034. Il revient aussi largement sur les acquis de l’accord de paix d’Arusha de 2000.

Pierre Nkurunziza, président du Burundi, lors de l’élection présidentielle controversée du 21 juillet 2015, à Ngozi. © Berthier Mugiraneza/AP/SIPA

Pierre Nkurunziza, président du Burundi, lors de l’élection présidentielle controversée du 21 juillet 2015, à Ngozi. © Berthier Mugiraneza/AP/SIPA

ProfilAuteur_TresorKibangula Aïssatou Diallo.

Publié le 30 avril 2018 Lecture : 1 minute.

« Ego » ou « oya » ? Le jeudi 17 mai, les électeurs burundais devront choisir s’ils sont « pour » ou « contre » le projet d’amendement de la Constitution. Le scrutin interviendra certes après les deux semaines de campagne électorale prévue du 1er au 14 mai, mais son issue est connue d’avance.

Sans surprise, le texte devrait en effet être voté, balayant sur son passage plusieurs acquis de la Constitution de 2005 issue de l’accord de paix d’Arusha, conclu fin août 2000. Ce compromis politique, qui avait mis fin à des années de guerre civile au Burundi, sera dépouillé de toute sa substance. Aperçu des principaux changements attendus.

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