Paroles de Bidawas*
Meriem, 28 ans, enseignante
« Ce festival, c’est le meilleur remède anti-PJD. Il y a des années qu’ils auraient dû le créer. »
Driss, 43 ans, chauffeur
« L’autre soir, j’ai vu un film, il y avait des scènes qui m’ont choqué. J’étais avec mon frère et, tout d’un coup, il y a une femme qui se met à étendre ses dessous sur une corde à linge ! Franchement, ils devraient choisir leurs films mieux que ça, qu’on puisse au moins les voir en famille. »
Lamia, 31 ans,
dentiste
« Je ne suis pas sûre que la gratuité soit une bonne chose. Il vaut mieux faire payer une somme symbolique de 10 dirhams par exemple, histoire de sélectionner un minimum le public. Je ne me vois pas du tout au milieu de cette foule de jeunes excités. Du coup, je suis privée de festival. »
Anas, 17 ans, lycéen
« Je suis fier d’être casablancais. »
Zineb, 55 ans, femme au foyer
« Dommage que le festival ne dure qu’une semaine. Il devrait durer tout l’été. Ça occuperait les jeunes et les moins jeunes. »
* Bidawas (de Dar el-Beida), nom des Casablancais, en arabe.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Comment Tiani accélère la mise en œuvre du pipeline Niger-Tchad
- Dans l’aérien, Sky Mali joue la carte de l’alliance des compagnies sahéliennes
- L’Algérienne Imane Khelif dépose plainte contre Donald Trump, Elon Musk et J. K. R...