Nestlé dans la tourmente camerounaise
Poursuivi par la société Codilait pour concurrence déloyale (depuis octobre 2002) et par l’État camerounais pour fraude fiscale et douanière (depuis octobre 2003), Nestlé s’est séparé de Paul Popellier, son directeur général en poste à Douala. Le groupe agroalimentaire est accusé d’avoir triché sur la composition du lait concentré vendu sur le marché camerounais sous les marques Nestlé, Gloria, Polly, B et B, etc. Selon une mission d’experts, le préjudice serait de 2,8 milliards de F CFA (427 millions d’euros) pour le fisc camerounais et de 4,3 milliards pour Codilait. Cette société emploie 150 salariés, aujourd’hui au chômage technique. Un jugement en appel doit être rendu le 19 août. Des analyses réalisées par l’Office de lutte antifraude européen (Olaf) ont confirmé la réalité de la supercherie, ce qui expose Nestlé à l’accusation de détournement de subventions européennes.
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