3 questions à Annick Bakhtri

Déléguée à l’Assemblée des Français de l’étranger pour la Tunisie et la Libye.

Publié le 31 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Les Français de Tunisie vivent-ils comme des nababs ?
Annick Bakhtri : C’est une image d’Épinal. Il y a de moins en moins d’expatriés tels qu’on les concevait il y a encore quelques années. Tous les Français qui travaillent en Tunisie ne perçoivent pas des salaires « motivants ». Encore moins mirobolants. Et puis, la communauté est très largement composée de binationaux qui vivent de façon permanente dans le pays, avec des salaires locaux.

Quelles sont leurs principales préoccupations ?
Les mêmes que celles de tous les Français de l’étranger. On assiste actuellement à un désengagement programmé de l’État, qui fait de plus en plus appel à des financements privés (entreprises, mécénat) pour assumer ses missions en matière d’enseignement et d’action sociale en faveur des plus démunis.

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Que retirez-vous de tous vos séjours à l’étranger ?
Cela m’a permis d’avoir une vue d’ensemble des différentes composantes des communautés françaises, ainsi que de leur évolution. Cela m’a par ailleurs confortée dans l’idée que vivre à l’étranger, c’est s’ouvrir à d’autres cultures, prendre conscience de sa différence et en faire un outil pour lutter contre l’intolérance et le racisme.

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