Quel avenir pour le rail en Afrique ?

Publié le 31 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

C’est peu dire que le chemin de fer va mal en Afrique. S’il a joué un rôle important au début du XXe siècle, notamment dans l’organisation de l’espace et le développement des villes, contribuant également à l’essor de certaines productions comme l’arachide au Sénégal, il est entré dans une phase de déclin prononcé au début des années 1980. Il reste indispensable dans le domaine des matériaux lourds tels que les minerais, mais, un peu partout, la route l’a supplanté pour le transport des marchandises et des voyageurs.
Offrant une mine d’informations sur ces aspects historiques, l’ouvrage collectif que proposent les éditions Karthala met l’accent sur les évolutions récentes, marquées par des privatisations souvent hasardeuses. À côté des textes de chercheurs une place est faite aux acteurs et opérateurs qui participent à la vie du rail sur le continent. Au total, un ouvrage indispensable à tous ceux qui s’intéressent à l’avenir d’un moyen de transport qui conserve beaucoup d’atouts si l’on en juge par le regain de vitalité qu’il connaît ailleurs qu’en Afrique.

Le Chemin de fer en Afrique, sous la direction de Jean-Louis Chaléard, Chantal Chanson-Jabeur, éditions Karthala, 408 pages, 29 euros.

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