McKinsey au secours de Maghreb Steel
Un plan de sauvetage du géant marocain de l’acier Maghreb Steel, confronté à de graves difficultés financières depuis plusieurs années, a été accepté par les différentes parties impliquées. C’est le fruit d’un travail piloté par Amine Tazi-Riffi, du cabinet de conseil McKinsey.
Empêtré dans des difficultés financières, le géant marocain de l’acier Maghreb Steel peut enfin souffler. Un plan de sauvetage piloté par Amine Tazi-Riffi, directeur du bureau de Genève du cabinet de conseil McKinsey, vient d’être acté par les différentes parties impliquées dans le dossier.
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Gouffre
Réunis le 21 octobre au siège de l’aciériste à Mohammedia, les actionnaires, l’État et les banques créancières de Maghreb Steel se sont enfin mis d’accord pour sortir du gouffre ce groupe qui emploie 2 000 personnes.
L’État s’est ainsi engagé à restituer la totalité des crédits de TVA dus à Maghreb Steel, soit un montant de 230 millions de dirhams (près de 21 millions d’euros).
Quant aux trois banques créancières, Attijariwafa Bank, BMCE Bank et Banque populaire, elles s’engagent à reconvertir une partie de la dette détenue sur le groupe en capital, et à en rééchelonner une partie. Fin juin 2014, la dette consolidée de Maghreb Steel se chiffrait à 5,6 milliards de dirhams, pour des fonds propres qui dépassent à peine les 755 millions.
Début octobre, Amar Drissi, l’ancien directeur exécutif de l’exportateur de phosphate OCP, a pris les rênes de Maghreb Steel, en remplacement de Youssef Sekkat, proche de Fadel Sekkat, fondateur et président du groupe marocain.
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