De Mandari à Bouchti

Publié le 31 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Hicham Bouchti, cet ancien agent des Forces auxiliaires marocaines qui avait, en février 2006, confié au quotidien espagnol El Mundo des « révélations » fracassantes sur le roi Mohammed VI (tentative d’assassinat à Ifrane, mise en résidence surveillée de la mère du souverain, etc.), n’était qu’un mythomane désireux d’obtenir l’asile politique en Espagne. C’est tout du moins ce qui ressort de ses propres déclarations puisque Bouchti – qui a fait deux ans de prison à Oujda pour escroquerie avant d’émigrer clandestinement à Melilla – est rentré au Maroc début juillet, avant de se livrer à la police et de se confier aux journaux. Bouchti, 28 ans, s’était fait passer en Espagne pour un officier des renseignements militaires ayant accès à des dossiers sensibles (islamistes, entourage royal), et sa « confession », recueillie par le journaliste et opposant Ali Lmrabet, avait fait la « une » d’El Mundo. Après la défection du capitaine Adib, la création du fantomatique mouvement des « Officiers libres » et surtout l’assassinat de Hicham Mandari, c’est la quatrième fois que des journaux espagnols – par ailleurs majoritairement pro-Polisario – montent ainsi une pseudo-affaire mettant en cause le roi et ses proches. Toutes ont fait long feu, mais on s’interroge à Rabat sur les raisons de cet « acharnement ».

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