Sarkozy, Barnier et les autres
À l’issue de son voyage éclair à Alger, le 15 avril, après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le président Jacques Chirac avait annoncé une série de rencontres entre ministres des deux pays. Michel Barnier, le chef de la diplomatie française, devrait ainsi prendre langue avec Abdelaziz Belkhadem, son alter ego algérien, au cours de la première semaine de juillet. Mais Nicolas Sarkozy, le ministre de l’Économie et des Finances, le précédera sans doute à Alger, où il est attendu à la tête d’une forte délégation de dirigeants de grands groupes industriels, au premier rang desquels les PDG de la RATP et d’Alstom. Le premier s’intéresse à la concession du métro d’Alger, en cours d’achèvement ; le second espère décrocher le marché du train à grande vitesse (TGV) qui reliera Annaba à Oran.
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