Paroles d’expert

Publié le 1 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Le 26 mai, à la mairie de Paris, lors de la remise du prix qui porte son nom aux promoteurs du Pacte de Genève (l’Israélien Yossi Beilin et le Palestinien Yasser Abed Rabbo), Françoise Seligmann a provoqué un certain émoi en comparant la situation de la Palestine à celle de la France occupée, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ne faut pas désespérer de l’avenir, a-t-elle estimé, puisque, six ans après avoir eu à subir les exactions de la Gestapo, la France signa avec l’Allemagne un traité de paix ! Le 23 mai, Yossef Lapid, le ministre israélien de la Justice – un ancien déporté -, avait déjà comparé les destructions israéliennes à Rafah aux atrocités nazies.
Héroïne de la Résistance, Françoise Seligmann milita pour les droits de l’homme en Algérie pendant la guerre d’indépendance, avant de mener le combat en faveur d’une Palestine libérée de l’occupation israélienne.

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