La chute du clan Herdimi
Publié le 1 juin 2004 Lecture : 1 minute.
Après le coup de force avorté du 16 mai, les têtes tombent à N’Djamena. Le puissant clan Herdimi a coup sur coup perdu le contrôle des deux principales sources de revenus du pays : Tom Herdimi a été remplacé à la tête du projet pétrolier par l’ancien Premier ministre Haroun Kabadi ; et Timane, son frère jumeau, a été limogé de la présidence du conseil d’administration de la Cotontchad. Deux autres membres du clan ont également été révoqués. Il s’agit du général Hassan Djorbo, qui abandonne le poste clé de chef d’état-major général des armées au général Mahamat Saleh Kaya, et de Mahamat Hanon, qui perd la direction de l’Agence nationale de sécurité (les services secrets) au profit de Mahamat Ismaël Chaïbo, un fidèle parmi les fidèles d’Idriss Déby. Les dignitaires zaghawas limogés ne sont pas arrêtés. Il est vrai que partants et nouveaux venus appartiennent tous à la même ethnie – qui est aussi celle du chef de l’État.
