Journées africaines

Publié le 1 juin 2004 Lecture : 1 minute.

L’Unesco aime l’Afrique. À preuve, les journées consacrées par l’organisation au continent, du 25 au 28 mai, à Paris. À cette occasion, le musicien camerounais Manu Dibango a été nommé Artiste de l’Unesco pour la paix. Mission lui est donnée de mettre son charisme, son influence et sa notoriété au service des messages et des programmes de l’Unesco.
Éradication de la pauvreté, intégration africaine, éducation, évolution des pays en situation de post-conflit… tels sont quelques-uns des thèmes évoqués par les différents intervenants, outre les actions de l’Unesco en cours dans ces domaines, lors des conférences-débats du 26 mai.
En marge de ces manifestations s’est tenue une exceptionnelle exposition-vente d’objets, peintures, sculptures et tissus. Mais les visiteurs étaient rares, découragés sûrement par les mesures de sécurité draconiennes à l’entrée du bâtiment.
« Assez rêvé, soyons réalistes », a estimé, le 28 mai, l’ancien président malien et président de la Commission de l’Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, hôte du directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura. « Nous avons des dates fixées pour atteindre certains objectifs [comme 2015 pour le programme Éducation pour tous]. Si nous n’avons pas les moyens de nos ambitions, établissons des ambitions à la mesure de nos moyens, mais, surtout, soyons efficaces. » C’est dans cette optique qu’il entend associer l’UA de façon plus visible aux actions de l’Unesco. « L’intégration, a ajouté Konaré, passe nécessairement par le domaine culturel, et la culture ne peut qu’enrichir le terrain politique. » Raison pour laquelle il souhaite réaliser, en partenariat, un certain nombre de projets, parmi lesquels la création d’une maison d’édition panafricaine dédiée au livre scolaire.

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