Gbagbo et la presse française

Publié le 1 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Laurent Gbagbo et ses proches sont déterminés à poursuivre systématiquement en justice les journaux français qui les mettraient en cause dans les violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire. Après Paris Match, condamné le 28 avril pour diffamation (l’hebdomadaire a fait appel), et Le Monde, jugé le 26 mai à Paris, une dizaine d’autres organes de presse, dont L’Express et La Croix, devront s’expliquer prochainement devant les tribunaux.
Lors du procès contre Le Monde devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, les défenseurs du président ivoirien, qui agissait en tant que « simple citoyen » et non sur le terrain de « l’outrage à chef d’État étranger », et de Simone, son épouse, ont réclamé 800 000 euros de dommages et intérêts. Tout en reconnaissant que certains passages des articles incriminés étaient effectivement diffamatoires, l’avocat du quotidien a plaidé la « bonne foi ». Pour sa défense, Le Monde a produit le rapport 2003 – controversé – du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, ainsi qu’une note de la DGSE, les services secrets français. Verdict le 7 juillet.

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